Une jeune maman qui allaitait sa fille de 18 mois a été contrainte par un employé d'un magasin situé dans les Yvelines à quitter les lieux, ce vendredi 18 août.
La mère de famille a témoigné de sa colère. Rebecca, une jeune maman, a confié avoir été interpellée dans un magasin du centre commercial Parly 2, situé au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines), vendredi 18 août, alors qu'elle était en train d'allaiter sa fille de 18 mois.
La mère de famille a témoigné dans les colonnes du Parisien. Selon ses dires, il était près de 14h lorsqu'elle est rentrée au sein de l'enseigne Uniqlo, portant dans un bras sa fille qui tétait son sein, et dans l'autre son téléphone. «J’ai l’habitude d’allaiter mon enfant partout, dès qu’il en a besoin», a-t-elle expliqué, précisant qu'un vendeur «[lui] a demandé si [elle] pouvai[t] sortir du magasin. En [lui] expliquant qu’il était interdit de manger dans le magasin, et que cela comprenait l’allaitement».
Choquée, Rebecca, qui était alors avec son mari, a demandé à échanger avec un responsable, qui semble-t-il ne serait jamais venu. S'en serait alors suivie une altercation avec le vendeur qui lui avait demandé de quitter les lieux. «Je lui ai expliqué qu’il n’avait pas à réagir comme ça, relate-t-elle. Il a alors voulu que je m’écarte des vêtements, que je pouvais selon lui tacher ! Il est ensuite allé voir un de ses collègues pour lui dire qu’il en avait marre de ces bourgeoises qui se croyaient tout permis», précise la jeune femme.
La marque adresse ses excuses à la maman
De son côté, la branche française de la marque japonaise, Uniqlo France, a indiqué à nos confrères du Parisien qu'elle «présente une nouvelle fois ses excuses auprès de la cliente pour l’incident survenu». «Nous faisons de notre mieux pour assurer un environnement le plus confortable et intimiste possible, en proposant régulièrement à nos clientes l’utilisation de nos cabines d’essayage et de notre salle du personnel à cet effet», a défendu Uniqlo.
Le droit français n'interdit pas la pratique de l’allaitement, aussi bien dans les lieux privés que publics. La pratique n'étant pas rattachée à une quelconque «exhibition à caractère sexuel».