Le mouvement de protestation formé au sein des effectifs de police à la suite de l’incarcération d’un agent de la BAC de Marseille semble faiblir depuis le week-end dernier. Les autorités ont enregistré une nette baisse des arrêts maladie.
La grogne au sein des forces de l’ordre semble s’apaiser. Depuis le placement en détention provisoire d’un policier de la BAC de Marseille (Bouches-du-Rhône) pour des faits de violences supposées, les membres des forces de l’ordre ont formé une fronde le 20 juillet dernier. Bon nombre d’entre eux se sont mis en arrêt maladie afin de protester contre l’incarcération de leur collègue.
Cependant, la situation est en cours d’amélioration depuis le week-end dernier, a appris CNEWS de source policière. Les arrêts maladie sont en baisse de 13% dans la zone sud, qui est la plus touchée, comprenant Marseille. La Préfecture de police de Paris a quant à elle enregistré une baisse de 40% des arrêts maladie.
D’abord local, le mouvement de protestation a rapidement gagné du terrain et est devenu national. Les agents de police ont appelé à utiliser le «code 562», leur permettant de réduire leurs actions sur le terrain et agir uniquement en cas d’urgence.
Plusieurs centaines de policiers ont eu recours à ce «code 562» à Marseille, puis sur le territoire national.