Ce mardi 1er août, un pélicandrome doit être installé au sein de la base aérienne de Mont-de-Marsan (Landes). Il s'agit d'une station de ravitaillement pour les avions bombardiers.
Durement touché par les incendies l'année dernière, le département des Landes a déjà connu quelques feux en 2023. Pour limiter les risques, les autorités déploient de nouveaux moyens, à l'image du pélicandrome mobile qui doit être installé ce mardi 1er août sur la base aérienne A118, située à Mont-de-Marsan.
Au nombre de 25 en France, répartis principalement dans le sud du territoire, les pélicandromes sont des lieux de ravitaillement en produit retardant ou en eau destinés aux avions bombardiers. Ils doivent d'ailleurs leur nom à l'indicatif radio des Canadair, qui sont appelés «Pélican».
Ces stations de ravitaillement permettent aux appareils de lutte contre les incendies de faire le plein en moins de dix minutes, moteurs et hélices tournants. Elles sont basées sur un aéroport ou un aérodrome et, selon l'infrastructure d'accueil, peuvent être gérées par les services d’incendie et de secours (SIS), par le personnel du ministère des Armées ou par le service de sauvetage et de lutte contre l'incendie des aéronefs.
Implanté à Pau (Pyrénées-Atlantiques) depuis le 1er juillet, le pélicandrome transféré ce mardi à Mont-de-Marsan doit y rester pour les mois d'août et septembre. Celui-ci est donc équipé d'une station mobile mais, pour d'autres, elle reste fixe. Les pélicandromes sont aussi pourvus d'une aire de remplissage et d'un système de fabrication du produit retardant.
Ce dernier est constitué de polyphosphate d'ammonium qui, au contact de la chaleur, se décompose et ignifuge partiellement les végétaux, réduisant la vitesse et l'intensité de la propagation du feu. Il est associé à de l'oxyde de fer, qui donne une coloration rouge et permet de visualiser les largages.