Le gouvernement a alerté mercredi 12 juillet sur une nouvelle arnaque en ligne, qui se manifeste par un message frauduleux, envoyé à un internaute par un prétendu tueur à gages qui aurait été missionné pour le tuer et qui demande de l'argent pour ne pas poursuivre sa mission.
Une arnaque digne d’un début de film d’action. Mercredi 12 juillet, cybermalveillance.gouv.fr a posté un tweet pour alerter les internautes sur une arnaque d’un tout nouveau type.
Depuis le mois de mai, une flopée de messages frauduleux sont envoyés dans de nombreuses boîtes mails. Exit les faux messages de l’Assurance maladie ou du Centre des Finances Publiques, c’est sous un tout autre motif que les pros du phishing ont choisi de sévir.
«Cette semaine, un client m’a contacté avec toutes vos coordonnées, et m’a demandé de vous tuer», peut-on lire sur l’exemple cité sur le site cybermalveillance.gouv.fr.
[#ALERTE #Cybersécurité] Vagues de #mails de #menace de #mort/#agression par un prétendu #tueur à gages
C'est une #arnaque pour vous soutirer de l'argent !
Ne paniquez pas
Ne répondez pas
Signalez
Pour en savoir plushttps://t.co/U18uwQAFwb#Escroquerie— Cybermalveillance.gouv.fr (@cybervictimes) July 11, 2023
L’internaute se retrouve alors face au mail d’un hacker qui se fait passer pour un tueur à gages, qui aurait en sa possession des informations personnelles sur sa victime, comme ses coordonnées, ses habitudes de vies, ses déplacements et ses horaires.
«Si je ne reçois pas d’argent, je poursuivrai ma mission»
«Vous avez la possibilité de me proposer de ne rien faire. Si je ne reçois pas d’argent de votre part, je poursuivrai ma mission sans faille», mentionne le faux tueur à gages, indiquant à sa proie qu’elle dispose de 48 heures pour agir, faute de quoi elle sera agressée ou tuée.
Face à ce message, le ministère de l’Intérieur est catégorique : comme pour tous les autres cas de hameçonnage, il ne faut répondre sous aucun prétexte, au risque de se faire remarquer par les cybercriminels et continuer d’être importuné.
«Ce message à caractère impersonnel a été envoyé à des milliers de personnes dont l’adresse mail a pu être trouvée sur Internet», a rassuré cybermalveillance.gouv.fr.
Pour les internautes qui seraient tombés dans le piège et auraient déjà payé les cybercriminels, il est important de garder des preuves de la transaction et de porter plainte. Et pour cause, l’extorsion est passible de sept ans d’emprisonnement et de 100.000 euros d’amende.
Les victimes peuvent également faire appel à la plate-forme Info Escroqueries du ministère de l’Intérieur, joignable au 0 805 805 817 (appel et service gratuits), afin d’être conseillées dans leurs démarches.