Bras Marie, Grenelle et Bercy : le grand public pourra se baigner dans la Seine sur ces trois sites parisiens dès 2025, après les JO-2024, a annoncé dimanche la maire de Paris, Anne Hidalgo.
«Promesse tenue. On nage aujourd'hui dans la Seine et ce n'est que le début», a déclaré Anne Hidalgo, ce dimanche 9 juillet. La maire de Paris a fait cette annonce sur une base nautique estivale aménagée entre la rive droite et l'île Saint-Louis, alors que des nageurs se baignaient déjà dans le fleuve.
Les trois espaces de baignade retenus sont Bras Marie, Grenelle et Bercy. Ils seront aménagés et sécurisés, assure la mairie. «Les plans d'eau surveillés seront délimités par des bouées et un ponton pour y accéder, avec des espaces pour se changer, se doucher et ranger ses affaires sur les quais», précise-t-elle dans un communiqué.
Dès 2025, on pourra se baigner dans la Seine grâce aux Jeux !
Les 3 sites de baignade dans la Seine retenus : Bras Marie (Paris Centre), Grenelle (15e) et Bercy (12e).
Mes adjoints ont déjà fait un premier plongeon ! Ce sera bientôt votre tour et aussi le mien pic.twitter.com/Hh2dGxSgPF— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) July 9, 2023
Comme celui du Pont Marie (IVe), le site de Grenelle (XVe) sera aménagé sur un bras de la Seine, coupée par l'île aux Cygnes où se trouve une réplique miniature de la statue de la Liberté. Le troisième site sera aménagé sous une passerelle traversant le fleuve en contrebas du parc de Bercy (XIIe).
1,4 milliard d'euros investis
Ce projet sera réalisé après les Jeux olympiques, qui marqueront les retrouvailles de la nage avec la Seine : les épreuves de triathlon et de nage libre partiront du pont Alexandre III qui relie le Grand Palais aux Invalides.
Ces sites de baignade font partie de «l'héritage» des JO dont doit bénéficier le grand public. Depuis 2016, l'Etat et les collectivités locales franciliennes ont investi environ 1,4 milliard d'euros pour rendre la Seine et la Marne baignables à l'issue de l'événement sportif.
Plusieurs ouvrages pour réduire les déversements d'eaux usées dans le fleuve en cas d'orage, ou les nettoyer, et ainsi assurer une qualité d'eau suffisante au regard de la réglementation européenne, sont proches d'être achevés.
Une qualité de l'eau suffisante ?
Les particuliers propriétaires d'habitations aux mauvais branchements, dans lesquels eaux usées et fluviales ne sont pas séparées, et ceux de péniches doivent aussi engager des travaux pour une évacuation ne polluant pas le fleuve.
Les dernières analyses de la qualité de l'eau au regard de la réglementation, qui se concentre sur deux bactéries, escherichia coli et les entérocoques, attestent de niveaux «suffisants» ou «excellents» par temps sec, assure la mairie.