Comme chaque début de mois, plusieurs mesures qui concernent le portefeuille ou la vie quotidienne des Français entrent en vigueur ce samedi 1er juillet.
Nouvelle ligne sur les fiches de paie
Une nouvelle ligne va faire son apparition sur tous les modèles de fiche de paie dès le mois de juillet. La nouvelle rubrique affichera le «montant net social», c’est-à-dire le revenu net après déduction de tous les prélèvements sociaux obligatoires. Cela doit notamment aider les salariés à savoir s’ils sont ou non éligibles à diverses prestations sociales, comme le RSA, la prime d’activité, les aides au logement ou les allocations familiales.
Selon le gouvernement, cela devrait permettre de réduire les risques d’erreur sur les déclarations de ressources, et donc des non-versements ou des trop-perçus.
Hausse du point d'indice des fonctionnaires
Le point d’indice de la fonction publique, dont la valeur sert à calculer le traitement brut des fonctionnaires, magistrats, militaires et contractuels de la fonction publique, est revalorisé à hauteur de 1,5% ce 1er juillet. Le gouvernement souhaite ainsi redonner du pouvoir d’achat aux 5,7 millions de fonctionnaires du pays.
Cette hausse a cependant été jugée largement insuffisante par les organisations syndicales, notamment dans le contexte économique que connaît la France, avec une inflation à 5,1% au mois de mai.
Revalorisation de l'allocation chômage
Les allocations d’assurance chômage seront revalorisées de 1,9% ce samedi 1er juillet, pour les quelque 2,1 millions d’allocataires. Une augmentation largement en deçà des demandes des syndicats, qui réclamaient une hausse au moins équivalente à l’inflation.
«Cette revalorisation totalement insuffisante a été votée par les seules organisations patronales, tandis que toutes les organisations de salariés se sont abstenues (le vote contre d'une seule organisation syndicale aurait induit une non-revalorisation des indemnités)», a critiqué la CGT dans un communiqué.
FIN DES TARIFS RÉGLEMENTÉS DU GAZ
Le tarif réglementé du gaz va définitivement disparaître dès le vendredi 30 juin, pour les quelque 5,5 millions d’abonnés. Ce tarif, instauré en France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avait pour objectif de contrôler les prix de l’énergie. Le prix était réévalué tous les mois par l’Etat, mais en 2017, le Conseil d’Etat avait exigé la fin de ce tarif, pour se conformer à la réglementation européenne qui y voyait «une entrave à la réalisation d’un marché concurrentiel de gaz».
Aucune coupure de gaz n’est à prévoir, et les personnes n’ayant pas souscrit à une nouvelle offre le 30 juin basculeront dès le lendemain, samedi 1er juillet, vers une «offre Passerelle», au prix du marché, et résiliable à tout moment.