Le centre de Marseille était vendredi soir le théâtre de violences et pillages. Au moins 87 personnes ont été interpellées.
Jets de projectiles contre des véhicules de police, tirs de lacrymogènes, groupes de jeunes le visage masqué et quelques trottinettes brûlées : la tension était palpable vendredi soir au centre de Marseille, quelques jours après la mort de Nahel à Nanterre.
La police a annoncé au moins 87 interpellations vers 00h15 parmi ces petits groupes, très mobiles dont certains «tentent des pillages» sur plusieurs artères. Trois policiers ont été blessés.
La manifestation prévue en mémoire de Nahel, 17 ans tué par le tir d'un policier lors d'un contrôle en début de semaine à Nanterre, et «contre les violences policières» a été interdite par les autorités après les violences de la nuit précédente.
Plusieurs boutiques ont été pillées, dont celle de l'enseigne de luxe Lancel, complètement dévalisée.
Quelques armes de chasse ont également été dérobées dans une armurerie mais sans munition, selon la préfecture de police.