Dominique Reynié, directeur général de Fondapol, était l’invité de Laurence Ferrari ce mercredi 21 juin sur CNEWS.
Invité de La Matinale CNEWS en ce mercredi 21 juin, Dominique Reynié, directeur de Fondapol, est revenu sur la question de l’immigration et de la délinquance. Notamment en faisant le lien avec l’agression de la grand-mère et sa petite-fille qui récemment eu lieu à Bordeaux.
«On sait que le délinquant qui s’en est pris à ces deux femmes est Français, mais là aussi, ça n’empêche pas de poser la question de la délinquance et de la criminalité. Que ce soient des Français ou des étrangers, il y a une question d’abord de délinquance, de violence et de criminalité, donc il faut la traiter. Ensuite, il y a la question de l’immigration qui était déjà présente dans le drame d’Annecy», a-t-il affirmé. Avant de rajouter : «Nous devrions avoir des données objectives venant du pouvoir sur cette relation entre immigration et violence, délinquance…»
«Il est certain qu’il y a une relation entre immigration et délinquance»
«Je le redis, mais au Danemark, en un clic, chaque citoyen peut trouver la relation qu’il y a entre l’origine nationale d’une personne et son rapport à l’ordre public à la violence. Pourquoi n’avons-nous pas ces données [en France] ? Elles nous concernent, elles nous permettraient de mettre en place des politiques publiques spécifiques. Elles nous permettraient de zoner des quartiers où il y a des difficultés qui sont évidentes mais que nous pourrions objectiver, de développer des réponses, que ce soient des réponses répressives, préventives, d’éducation, d’emploi… On pourrait travailler correctement», a affirmé celui qui a été candidat aux régionales de 2015 sous la bannière LR-UDI.
«Là nous sommes dans un flou, même s’il est certain qu’il y a une relation entre immigration et délinquance. D’ailleurs, ce n’est pas tellement surprenant. Il est évident que les personnes en situation irrégulières dans un pays comme le nôtre sont faibles économiquement, socialement, il y a ce qu’on appelle une délinquance de survie. Elles sont beaucoup plus portées à la délinquance que d’autres personnes. C’est une logique sociale. Le président de la République l’avait dit aussi, qu’il y avait un lien fort entre immigration et délinquance à Paris», a conclu Dominique Reynié.