David Le Bars, secrétaire générale SCPN Police, a souligné ce mardi 13 juin dans La Matinale de CNEWS le caractère exceptionnel de l’attaque au couteau commise par un homme de 31 ans dans un parc d’Annecy (Haute-Savoie) le jeudi 8 juin, ayant fait six blessés dont quatre enfants.
Un mode opératoire et une attaque ciblée qui sortent de l’ordinaire. David Le Bars, secrétaire général SCPN Police, a souligné ce mardi 13 juin dans La Matinale de CNEWS le caractère exceptionnel de l’attaque au couteau commise par un homme de 31 ans dans un parc d’Annecy (Haute-Savoie) le jeudi 8 juin, ayant fait six blessés dont quatre enfants.
«Une attaque au couteau sur des enfants au nom de Jésus-Christ, ce genre de fait, je n’en connais aucun. On connaît tous des attaques terribles sur des enfants dans l’histoire, notamment l’attaque sur l’école juive à Toulouse. Il y a eu plus longtemps en arrière HB à la maternelle à Neuilly, qui s’en était pris à des enfants», a analysé le secrétaire général SCPN Police.
Il a poursuivi en assurant que ce genre d’attaque était peu commun en France, mais aussi hors de nos frontières. «Ce mode opératoire là, ce type de fait sur la voie publique avec un couteau sur des enfants aussi jeunes, sur des bébés quasiment, je crois que c’est du jamais-vu. Je ne sais pas si ça a été vu ailleurs à l’étranger. En tout cas, ce sont des faits très rares», a conclu David Le Bars.
Selon nos informations, l'agresseur, né en 1991 et de nationalité syrienne, s’était déclaré chrétien de Syrie dans son dossier de demande d’asile et il portait sur lui une croix chrétienne au moment des faits. Sur une vidéo de l'attaque que CNEWS a consulté, on peut entendre l'assaillant prononcer une phrase qui semble être «In the name of Jesus» («au nom de Jésus», en français). Il portait également un livre de prières chrétiennes sur lui.
D’après la procureure d’Annecy, il n'y a «aucun mobile terroriste apparent» dans cette affaire. Le parquet national antiterroriste ne s'était pas saisi de cette attaque jeudi, mais une évaluation est toujours en cours. Le suspect est par ailleurs inconnu des services de renseignement européens, et n'a pas d'antécédent psychiatrique «apparent» selon la Première ministre Elisabeth Borne qui s'est exprimée jeudi après-midi.