Le kinésithérapeute Grégoire Gibault, plus connu sous son pseudonyme Major Mouvement qu'il utilise dans ses vidéos sur YouTube, a annoncé dimanche 11 juin qu'il se mettait en retrait de son activité professionnelle en raison principalement du comportement de certains fans.
Une problématique liée à sa popularité. Le kinésithérapeute Grégoire Gibault, communément appelé Major Mouvement sur les réseaux sociaux, a annoncé ce dimanche 11 juin dans une vidéo qu'il «ralentissait son activité professionnelle», notamment en raison des patients qui viennent le consulter.
Dans une explication de plus de 30 minutes, le créateur de contenu confie qu'une grande majorité de ses patients viennent désormais le consulter en rapport avec sa deuxième casquette de Youtubeur.
«Des patients que je ne sais pas traiter»
«Certaines personnes viennent me voir en disant qu'il n'y a que moi qui peux les aider. D'autres n'ont pas d'examens médicaux, ou ont des dossiers remplis et font 800 kilomètres pour me rencontrer», a indiqué celui qui vulgarise le corps humain sur Internet.
«J'ai des patients qui présentent des problèmes neurologiques, cardio-respiratoires ou même digestifs que je ne sais pas traiter», a-t-il poursuivi, en précisant qu'avant, ceux-là représentaient «un ou deux cas par semaine» tandis qu'aujourd'hui, «il y a sept à quinze par jour».
«Des fans déguisés»
Si Grégoire Gibault a déploré se sentir «incompétent» à cause des nombreux patients qu'il ne sait pas traiter puisqu'ils ne présentent pas des problèmes issus du champ de compétence du kinésithérapeute, une autre catégorie de personnes a poussé Major Mouvement à se mettre en retrait, les «fans déguisés».
«Quand quelqu'un prend des rendez-vous et s'invente des symptômes juste pour être avec moi, c'est complexe humainement», a-t-il expliqué, concédant que d'autres jouaient «cartes sur table» et me disaient «qu'ils venaient simplement pour me rencontrer».
Les «fans qui font ça prennent le créneau de personnes qui ont vraiment des problèmes», a finalement lancé Major Mouvement, dénonçant ce procédé alors que le secteur de la santé reste sous tension.