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«Décivilisation» : «les incivilités se transforment progressivement en violences», selon Olivier Véran

Le porte-parole du gouvernement a fait part de son inquiétude face à l’augmentation des faits de violence à l’encontre des institutions ces dernières semaines. [Ludovic MARIN/AFP]

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran est revenu ce vendredi 26 mai sur le terme polémique de «décivilisation» utilisé par Emmanuel Macron mercredi, évoquant un basculement des incivilités vers des actes violents.

Des institutions touchées par une montée progressive de la violence. Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran est revenu ce vendredi 26 mai sur le terme polémique de «décivilisation» utilisé par Emmanuel Macron mercredi, évoquant un basculement des incivilités vers des actes violents.

«Les semaines ont été émaillés par des drames : l’assassinat d’une infirmière, la mort accidentelle de policiers, la démission d’un maire, des agressions contre des représentants de l’État… Si je devais résumer, je dirais qu’au démarrage, il y a eu des incivilités quand les gens ont commencé à moins bien se parler dans certain contexte, puis à s’insulter et à se menacer», a analysé Olivier Véran sur Europe 1.

Le porte-parole du gouvernement a fait part de son inquiétude face à l’augmentation des faits de violence à l’encontre des institutions ces dernières semaines.

«Il y a toujours eu une forme de respect pour les dépositaires de l’autorité de l’État, pour ceux aussi qui étaient là pour prendre soin de nous et assurer notre sécurité comme les enseignants, les policiers, les pompiers, les médecins… Aujourd’hui, ces barrières-là ont cédé et les incivilités se transforment progressivement en violences», a regretté l’ancien ministre de la Santé.

Olivier Véran a noté une généralisation progressive de ces faits de violence, qui ont tendance à se banaliser selon lui. 

«Chacun d’entre nous est aussi victime de ça. D’abord au nom de la République quand l’un des nôtres se fait agresser ou assassiner, c’est nous tous qui sommes impactés. Ensuite parce que par capillarité, ça nuit au bien-être de chacun quand on assiste à cette montée de violence et que les rapports se sont transformés», a conclu le porte-parole du gouvernement.

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