«A chaque fois qu’un maire démissionne, c’est la démocratie qui recule», a regretté ce lundi 15 mai le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, quelques jours après le départ de l'édile de Saint-Brevin-les-Pins, visé par des menaces et des actes de vandalisme, après l’annonce de l’arrivée d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile.
Le gouvernement continue d'exprimer son amertume. Près d’une semaine après avoir été annoncée, la démission de Yannick Morez de son poste de maire de Saint-Brevin-les-Pins fait toujours autant réagir. En effet, son départ semble avoir une fois de plus mis en exergue l’un des problèmes majeurs rencontrés par les élus ces dernières années : leur sécurité.
Alors qu’Elisabeth Borne doit recevoir mercredi prochain l’édile à Matignon, ce lundi, c'est Olivier Véran qui est venu, dans le contexte de cette affaire, au soutien de l'ensemble des représentants des Collectivités territoriales. «A chaque fois qu’un maire démissionne, c’est la démocratie qui recule», a ainsi estimé le porte-parole du gouvernement sur France 2.
Olivier Véran a par ailleurs insisté sur la nécessité de mettre en place des «mesures de protection, lorsqu'un élu est ménacé».
. "Lorsqu'un élu est menacé, il doit pouvoir bénéficier de mesures de protection"
1300 démissions de maires depuis 2020 : la réaction d'Olivier Véran. #Les4V @olivierveran #SaintBrevin pic.twitter.com/Qt1FBSoHqW— Telematin (@telematin) May 15, 2023
Pour rappel, en mars dernier, le domicile de Yannick Morez avait été incendié, en lien avec le déménagement vivement contesté près d'une école maternelle d'un centre d'accueil pour demandeurs d'asile existant depuis 2016 dans cette commune de Loire-Atlantique.