En mai, de nombreux jours sont fériés. Si certains le sont pour une raison religieuse, d’autres servent à commémorer les temps forts de l’Histoire. Le 8 mai est une date qui a particulièrement marqué la France.
Il y a plus de soixante-quinze ans, la Seconde Guerre mondiale en Europe s’achevait. Dans la nuit du 7 au 8 mai 1945, l’Allemagne nazie capitulait face à la mobilisation des Alliés. Le lendemain, dans un discours radiodiffusé, le célèbre général De Gaulle s’exclamait «La guerre est gagnée ! Voici la Victoire ! C’est la Victoire des Nations unies et c’est la Victoire de la France !».
L’armistice a été signée à Reims, où se trouvait le quartier général des forces Alliées, par le général Alfred Jodl et le chef d’état-major de la Wehrmacht, l’armée allemande. Mais une autre capitulation symbolique fut signée par le Haut Commandement allemand à Berlin le 8 mai 1945 à 23h01 en présence des représentants de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France.
Pour commémorer la fin de la guerre, le 8 mai est donc déclaré jour férié le 20 mars 1953. Mais quelques années plus tard, dans un contexte de réconciliation avec l’Allemagne, cette décision est annulée par le général De Gaulle.
Une date spécifique à la France
C’est en 1981 que le nouveau président François Mitterrand décide de rétablir la date du 8 mai comme jour férié, avec une loi datée du 23 septembre 1981.
Il faut savoir que cette date est spécifique à la France. En Russie, la victoire est célébrée le 9 mai, jour d’arrêt des combats dans le pays. Et Aux États-Unis et au Royaume-Uni, elle n’est pas fêtée.
Aujourd’hui, une cérémonie d’hommage vient rappeler les atrocités de ce conflit mondial. D’après les historiens, les pertes humaines de la Seconde Guerre mondiale sont estimées entre 50 et 60 millions de morts dont une majorité de civils.