Après deux mois d’arrêt en raison de la grogne sociale face à la réforme des retraites, le «train des primeurs», qui relie Perpignan au marché de Rungis et qui transporte des fruits et légumes, doit être relancé ce mardi 2 mai.
Plusieurs tonnes de fruits et légumes vont pouvoir reprendre le train. Suspendu depuis deux mois en raison du mouvement social à la SNCF contre la réforme des retraites, le «train des primeurs» reprend du service ce mardi 2 mai.
Face au mouvement social, le chargeur Primever, société basée à Agen (Lot-et-Garonne) qui a loué tous les wagons réfrigérés jusqu'en juillet 2025, a demandé la suspension du service, la SNCF étant incapable de garantir la ponctualité et la régularité des trains.
Ce système «d’autoroute ferroviaire» permet le transport de produits frais, venant notamment d’Espagne ou du Maroc, depuis Perpignan (Pyrénées-Orientales) jusqu’au marché de Rungis, dans le Val-de-Marne, qui alimente tous les professionnels de l’Île-de-France. En attendant, pour remplacer ce train, la société est passée temporairement par la route.
Arrêté provisoirement en raison des mouvements sociaux, le #TrainDesPrimeurs revient !
Les équipes #FretSNCF et Primever ont travaillé à des moyens exceptionnels pour garantir sa reprise dès le 2 mai.
C’est aussi ça la bataille du fer contre le carbone. pic.twitter.com/riJ0QqEAY4— Groupe SNCF (@GroupeSNCF) April 25, 2023
La société des chemins de fer et Primever sont toutefois parvenus à trouver une solution. «Arrêté provisoirement en raison des mouvements sociaux, le #TrainDesPrimeurs revient ! Les équipes #FretSNCF et Primever ont travaillé à des moyens exceptionnels pour garantir sa reprise dès le 2 mai», a déclaré le groupe SNCF sur Twitter.
Le train primeurs a été relancé par le gouvernement en octobre 2021, et se compose de douze wagons réfrigérés, ce qui équivaut à environ 18 camions. Le train effectue cinq liaisons par semaine, et part dans l’après-midi de Perpignan pour arriver à l’aube à Rungis.
Selon le ministère des Transports, ce système d’acheminement de fruits et légumes via le chemin de fer soustrait environ 9.000 camions des routes françaises chaque année.