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Coupe de France : 38 personnes interpellées en marge d'une finale sans grand incident

Le dispositif policier était conséquent pour cette finale, avec 3.000 agents mobilisés aux abords du stade. [REUTERS/Christian Hartmann]

Alors que les services de police redoutaient des débordements en marge de la finale de la Coupe de France de football, peu d'incidents ont été répertoriés, pour 38 interpellations aux abords du stade.

Le fiasco de la finale de la Ligue des Champions 2022 ne s'est pas réitéré. Ce samedi 29 avril, la finale de la Coupe de France opposant Toulouse à Nantes (5-1 pour les Occitans) s'est déroulée sans incident majeur. Selon les informations de RMC Sport, les forces de l'ordre ont procédé à 38 interpellations autour du Stade de France. C'est trois fois moins que lors de la finale qui avait opposé Liverpool au Real Madrid au mois de mai 2022, où 105 personnes avaient été appréhendées par la police.

Le contexte n'était pourtant pas favorable. Le tribunal administratif avait, quelques heures avant le coup d'envoi, suspendu l'interdiction de rassemblement devant le stade. L'intersyndicale a donc distribué des cartons rouges et des sifflets aux spectateurs destinés à une bronca contre le président de la République, Emmanuel Macron, qui n'est pas apparu sur la pelouse pour saluer les joueurs.

Il faut dire que le dispositif policier était conséquent : 3.000 agents ont été mobilisés aux abords du stade, épaulés d'unités de forces mobiles. Un «dispositif de protection» qui s'est déployé aux alentours de 15h30 près du Stade de France avec des «dispositifs de filtrage et contrôles assurés par les organisateurs, pour éviter notamment l'introduction de tout objet dangereux ou interdit par le règlement de la Fédération française de football», a indiqué la préfecture de police. Ainsi, la FFF a déployé près de 1.500 agents de sécurité pour s'assurer du bon déroulement du match.

Selon plusieurs vidéos et témoignages, plusieurs supporters se sont vu confisquer les cartons rouges et les sifflets qu'ils avaient sur eux par des stadiers. Des mesures qui ont contredit les déclarations du préfet de Paris, Laurent Nunez, qui avait assuré que les spectateurs pouvaient entrer avec ces objets dans l'enceinte du Stade de France.

Aucun incident n'a tout de même été déploré pendant la rencontre, à l'exception de sifflets durant le match et notamment à la 49e minute de jeu, en référence à l'article 49.3 utilisé par Élisabeth Borne pour faire passer en force la réforme des retraites sans vote parlementaire.

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