En direct
A suivre

Autoroute A69 : la présence ce week-end d’une centaine d’éléments radicaux redoutée par les autorités

Près de 800 gendarmes devraient assurer la sécurité de la manifestation. [VALENTINE CHAPUIS / AFP]

Alors qu'environ 1.500 à 2.000 personnes sont attendues à Vendine dès ce samedi, lors de la mobilisation contre le projet de l’autoroute A69, devant relier Castres (Tarn) à Toulouse (Haute-Garonne), les autorités redoutent parmi eux la présence d’une centaine d’éléments radicaux.

Les autorités aux aguets. Ce samedi 22 avril, une mobilisation est organisée près de la commune de Vendine (Haute-Garonne) pour protester contre le projet de l’autoroute A69, devant relier Castres (Tarn) à Toulouse (Haute-Garonne).

Les autorités attendent pour l'occasion de 1.500 à 2.000 personnes sur le site, ainsi qu’une centaine d’éléments radicaux, a appris CNEWS d’une source proche du dossier.

Si la mobilisation, le mois dernier, contre le projet de méga-bassine dans les Deux-Sèvres sont encore dans toutes les têtes, plusieurs détails tendent toutefois à écarter l’hypothèse de débordements identiques à ceux de Sainte-Soline. En effet, la configuration des lieux en Haute-Garonne est différente et ne dispose pas d’un point de fixation, comme c'est le cas pour le projet de bassine.

A Vendine, le chantier de l'autoroute n'a en outre pas encore commencé. Aucun matériel ne se trouve alors sur les lieux, limitant de potentiels dégâts. Le dispositif de sécurité est également moins fourni. Près de 800 gendarmes devraient être déployés ce week-end, contre 3.200 à Sainte-Soline.

Des échanges réguliers avec la préfecture

De même, depuis le départ de cette mobilisation contre le projet, les militants privilégient la désobéissance civile aux violences. A titre d’exemple, plusieurs opposants ont décidé de grimper dans les arbres, afin d’empêcher leur abattage. Contrairement à Sainte-Soline, les organisateurs échangent également avec la préfecture.

Par ailleurs, les autorités seront attentives à ce que les mobilisations ne s’étendent pas à d’autres sites limitrophes, notamment aux locaux du concessionnaire d’Atosca, en charge du chantier.

Afin d'assurer une surveillance optimale, les gendarmes ont obtenu l’autorisation de la préfecture d’utiliser des drones. Les appareils serviront à filmer le cortège de manifestants et guider les manœuvres des forces de l'ordre sur le terrain.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités