Le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a annoncé ce mercredi 22 mars que le gouvernement allait revaloriser «de manière exceptionnelle» le barème de l'indemnité kilométrique de «5,4%».
L'exécutif au soutien des travailleurs. Le barème de l'indemnité kilométrique va être revalorisé «de manière exceptionnelle» à hauteur de «5,4%», a annoncé ce mercredi 22 mars, sur France 5, le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal. Une mesure fiscale qui concerne deux millions de ménages imposés utilisant leur véhicule personnel à des fins professionnelles.
Nous soutenons la classe moyenne qui travaille, ne veut pas être la seule à travailler, et veut que les services publics qu’elle paie avec ses impôts fonctionnent. C’est pour elle qu’on a décidé avec @BrunoLeMaire de revaloriser le barème de l’indemnité kilométrique. @cavousf5 pic.twitter.com/zrTo5skJ5d
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) March 22, 2023
Ce barème avait déjà été relevé de 10% en janvier 2022, une aide précieuse pour les salariés qui optent pour la déduction de leur revenu imposable de leurs frais réels de déplacement (au lieu de l'abattement), comme les dépenses de carburants, les primes d'assurance ou les frais d'entretien.
Une aide de 140 millions d’euros
Cette nouvelle revalorisation concerne les revenus de 2022, et «peut représenter plus de 100 euros pour un célibataire qui gagne 2.900 euros», a précisé Bercy. Elle représentera un coût pour l'État de 140 millions d'euros.
«Je pense que notre action doit être dirigée avant tout vers ces Français, cette classe moyenne qui travaille, qui a le sentiment qu'on lui en demande toujours plus, soit pour d'autres qui eux ne peuvent pas travailler, soit pour des services publics qui se dégradent alors que c'est financé par leurs impôts», a justifié Gabriel Attal.
Pour faire face à l'inflation qui rogne le pouvoir d'achat des Français, le gouvernement avait également mis en œuvre une indemnité carburant de 100 euros pour les 10 millions de foyers fiscaux les plus modestes utilisant leur voiture pour aller travailler, en remplacement de la ristourne généralisée à la pompe qui a cessé à la fin de l'année 2022.