Alors que la mobilisation contre la réforme des retraites continue, Olivier Véran a assuré ce mercredi que «la porte du gouvernement est plus qu’ouverte» aux syndicats, qui ont demandé à rencontrer Emmanuel Macron «en urgence».
Vers une ouverture au dialogue ? Dans un contexte marqué par la mobilisation contre la réforme des retraites, Olivier Véran, le porte-parole de l’exécutif, a indiqué ce mercredi 8 mars au micro de RTL que «la porte du gouvernement était plus qu’ouverte» aux syndicats.
#Retraites - L'intersyndicale demande à rencontrer Emmanuel #Macron : "La porte du gouvernement est plus qu'ouverte, nous sommes dans le dialogue. Le Président respecte les institutions, le texte est au Sénat"@olivierveran dans #RTLMatin avec @amandine_begot pic.twitter.com/hhn1YLhm7p
— RTL France (@RTLFrance) March 8, 2023
Une réponse qui fait suite à la demande de l’intersyndicale qui, à l’issue d’une journée de mobilisation historique, a demandé à «être reçue en urgence» par Emmanuel Macron. Dans un communiqué, le front syndical a considéré que le «silence du président de la République», constituait «un grave problème démocratique».
En juin dernier, le chef de l’Etat avait reçu les représentants des principaux syndicats, à l’exception du secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, qui avait décliné l’invitation.
Maintenir un bon dialogue avec les syndicats
S’il existe un point de désaccord non-négligeable entre les syndicats et le gouvernement concernant l'âge de départ à la retraite, Olivier Véran a rappelé la volonté de l’exécutif de «maintenir le dialogue avec les partenaires sociaux».
Un échange à conserver afin «d’être capable de continuer à travailler sur des textes importants». «Nous voulons parler du plein emploi, du bon emploi, du télétravail, et pour cela nous avons besoin d’un lien fort avec les syndicats», a ajouté l’ancien ministre de la Santé.
Pour rappel, la mobilisation contre la réforme des retraites a rassemblé, ce mardi 7 mars, a rassemblé 1,28 million de personnes dans le pays selon le ministère de l'Intérieur, et 3,5 millions selon la CGT.