Invitée du Grand Rendez-Vous sur CNEWS ce dimanche 5 mars, Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, a défendu le projet de réforme des retraites du gouvernement qu’elle a jugé «indispensable» pour les Français.
Alors qu’une importante mobilisation contre la réforme des retraites se prépare pour le mardi 7 mars prochain, Aurore Bergé défend le projet du gouvernement. Invitée du Grand Rendez-Vous ce dimanche, la présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale a considéré que la revalorisation des petites retraites, dont le minimum sera fixé à 85% du Smic net, soit «près de 1.200 euros brut par mois», était «tout sauf une arnaque», en réponse aux attaques des syndicats et de l’opposition.
Lors de sa prise de parole, Aurore Bergé a indiqué que cette mesure, qui apporterait «en moyenne un gain de 600 euros par an», ferait «la différence notamment face à l’inflation». Elle serait également, selon ses dires, une aubaine «pour le pouvoir d’achat». «Nous faisons cette réforme pour une seule raison, car elle est indispendable», a-t-elle ajouté.
Une solidarité gouvernementale
Alors que le texte est actuellement débattu dans l'Hémicycle du Sénat, le gouvernement a de nouveau défendu son texte, largement critiqué dans l’opinion publique. Ce samedi 4 mars, le ministre du Travail Olivier Dussopt a expliqué à nos confrères du Parisien qu’il s’agissait, selon lui, «d’une réforme de gauche, qui aurait pu être portée par un gouvernement social-démocrate».
Ce dernier a également justifié des mesures en soutien à des secteurs plus défavorisés et prenant en compte les critères de pénibilité. Le ministre a rappelé la «nécessité» de cette réforme «urgente pour l’équilibre du système en 2030».
Concernant la pension minimale de 1.200 euros, Olivier Dussopt a reconnu les erreurs de communication gouvernementale, parlant de «prises de parole qui ont pu être confuses». Selon lui, il «n’y aura pas de perdants» avec ce projet de loi qui, malgré tout, «demande des efforts aux Français».