Le Salon de l'agriculture 2023 débute ce samedi 25 février à Paris, sous l’égide d'Ovalie, une vache de race Salers qui en sera l’égérie cette année.
«Une belle robe acajou, des poils longs et frisés, un museau rosé, des cornes grandes et fines en forme de lyre». Voici Ovalie, l’égérie du Salon de l'agriculture 2023. Les visiteurs pourront la voir à Paris, porte de Versailles, du samedi 25 février au dimanche 5 mars.
L’affiche officielle du #SIA2023 est là
Vous avez hâte de rencontrer Ovalie, vache de race Salers, qui sera notre star de l’édition 2023 ! ?
Prenez vos places dès maintenant sur la billetterie https://t.co/f3XtVkAEzn #agriculture #vache pic.twitter.com/MBlFAz0Hdz— Salon International de l'Agriculture (@Salondelagri) November 15, 2022
De race Salers, celle-ci a donc pour quelques jours déserté ses champs du Cantal et du Puy de Dôme, pour rejoindre la capitale. Un sacré déplacement pour cette bête âgée de 5 ans, née dans la commune de Saint-Alyre-ès-Montagne, posée sur un relief de 1.100 m d’altitude.
Des éleveurs passionnés de rugby
Les représentants du Salon, qui l’ont choisie, ont pointé «son caractère calme et docile», pour en faire une parfaite représentante. Les enfants et leurs parents pourront donc l’approcher pour la prendre en photo, en respectant évidemment les consignes de sécurité.
Les éleveurs d'Ovalie, Marine et Michel Van Simmertier, n’ont pas caché leur fierté de voir leur vache ainsi honorée. «Nous espérons porter un message positif pour l’agriculture auprès du grand public, mieux faire connaître notre métier d’éleveur, partager notre quotidien et mettre en lumière notre race : la Salers. Et pourquoi pas susciter des vocations, l’agriculture a besoin de femmes et d’hommes passionnés».
Parfaite représentante des Salers, Ovalie coche également les cases moins visibles de la race : rusticité, robustesse et grande capacité d’adaptation. «C’est une race "sobre" qui a toujours su s’adapter aux évolutions de la société : nos vaches entretiennent des prairies naturelles qui sont de véritables pièges à carbone, elles sont autonomes, en symbiose avec leur milieu», décrit l’éleveuse.
Et pour ceux qui se demanderaient d’où lui vient son nom, cela coule de source : ses propriétaires sont des passionnés de rugby et de son ballon ovale. Appeler leur jolie vache Ovalie a donc été une évidence.