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JO 2024 : la RATP lance une campagne de recrutement «sans précédent», 6.600 postes à pourvoir

En 2023, pas moins de 6.600 personnes devront être recrutées à la RATP. En 2023, pas moins de 6.600 personnes devront être recrutées à la RATP. [© Christophe ARCHAMBAULT / AFP]

Il manque toujours du personnel à la RATP pour faire tourner correctement les transports en commun franciliens. Pour être sûr d'être à la hauteur des enjeux à venir, notamment en vue de l'arrivée massive de touristes pour la Coupe du monde de rugby et ensuite pour les JO, le groupe RATP vient de lancer ce lundi 20 février une importante campagne de recrutement.

«En 2023, le groupe RATP va recruter plus de 6.600 personnes en Ile-de-France – 4.900 CDI, 1.000 contrats d’alternance et 700 contrats d’insertion –, un volume historique pour les contrats à durée indéterminée», a ainsi communiqué la RATP ce lundi matin, évoquant une «campagne de recrutement sans précédent».

Des dizaines de corps de métiers différents

En jeu notamment ? Offrir un service à la hauteur des deux «événements majeurs à venir», à savoir la Coupe du Monde de Rugby 2023 et les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Ces recrutements permettront donc de «réaliser 100 % de l'offre de transport» pendant ces deux compétitions.

Dans le détail, il s'agit de recruter dès cette année 4.900 postes en CDI, dont 2.700 conducteurs de bus, pour 2.400 postes à Paris et en petite couronne et 300 en grande couronne, mais aussi 700 agents de gares et stations, ainsi que 400 conducteurs de métro.

En outre, la RATP cherche également à recruter dans des secteurs dits «en tension», dans ses différents services de maintenance. Jusqu'à 400 postes seront ainsi ouverts dans les services d'entretien des trains et des métros (300 postes), et de dépannage des trains et des métros.

Parmi eux, la régie autonome cherche des électromécaniciens, des électroniciens, des électriciens BT/HT (basse tension/haute tension) ainsi que des mainteneurs en signalisation ferroviaire et en pilotage automatique. En outre, 120 postes d'agents de sûreté GPSR sont également à pourvoir.

Enfin, près de 600 postes d'ingénieurs et cadres sont à pourvoir, principalement des ingénieurs et chefs de projet des métiers du digital et de la cybersécurité, de la maintenance, des infrastructures et systèmes industriels, mais aussi des postes de managers d'exploitation. A noter qu'environ 1.000 contrats d’alternance et 700 contrats d'insertion seront également proposés.

Une entreprise qui reste attractive ?

Critiquée pour son manque d'attractivité, la RATP s'est défendue ce lundi, expliquant avoir reçu «près de 91.500 CV (30 % de plus qu'en 2021) en 2022 pour les 250 métiers que propose le groupe», et insisté sur le fait qu'elle avait «recruté près de 1.500 conducteurs de bus après avoir reçu plus de 7.000 CV en quelques mois».

Une accélération du recrutement l'an passé qui n'a pas suffi à combler tous les trous. En 2022, le réseau avait souffert de nombreux maux, au premier rang desquels les difficultés de recrutement, la hausse de l'absentéisme et des démissions en pagaille, dans un contexte de conflit social latent chez les conducteurs de bus ou à la maintenance.

En janvier dernier, l'ancien Premier ministre et nouveau PDG du groupe Jean Castex avait donc annoncé son intention de recruter «4.500 personnes» afin de revenir à un niveau de service normal en 2023, après le fiasco de la fin d'année dernière dans les transports parisiens. Les ambitions ont donc encore été revues à la hausse.

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