Lors d'un bureau politique organisé ce mardi, les Républicains ont approuvé, à une écrasante majorité, une motion visant à suivre la ligne de la direction du parti favorable à la réforme des retraites.
Une réunion sur fond de crise. Ce mardi 14 février, un bureau politique était organisé au siège des Républicains. L'objectif était de soutenir la position du parti concernant la réforme des retraites, actuellement examinée à l'Assemblée nationale.
Une motion de soutien à la réforme a ainsi été approuvée «à l'unanimité des 70 présents moins huit abstentions».
Dans un communiqué, le parti dirigé par Eric Ciotti a déclaré vouloir «incarner l'alternance», De ce fait, le soutien à «une réforme du système de retraite portant à terme l’âge légal de départ à 64 ans et le nombre d’annuités requises à 43 ans» a été prononcé.
Le Bureau Politique des Républicains s’est réuni ce jour sous la présidence d’@ECiotti.
Après un échange au cours duquel chacun a exposé sa position sur la #ReformedesRetraite, les participants ont approuvé à l’unanimité le texte suivant qui exprime la position du mouvement ⤵️ pic.twitter.com/YjzfsuPygW— les Républicains (@lesRepublicains) February 14, 2023
Pour autant, les Républicains ont rappelé qu'ils ne renonçaient pas à leur place dans «l'opposition à Emmanuel Macron».
Aurélien Pradié s'est abstenu
L'objectif de ce bureau politique était aussi de calmer les frondeurs, opposés à un soutien total de ce projet de réforme des retraites. Aurélien Pradié, principal visage de cette contestation s'est abstenu, comme sept autres de ses collègues, dont Xavier Bertrand, de voter cette motion d'Eric Ciotti.
Selon les informations de nos confrères du Figaro, le président des Républicains a indiqué au député du Lot qu'il continuerait à porter le combat pour les carrières longues.
Il s'agit d'une bataille importante pour les Républicains, qui réclament de ce projet de loi une «meilleure prise en compte de la spécificité des carrières longues» afin que ceux qui en bénéficient «partent après 43 annuités».
Aucune sanction prévue pour les frondeurs
Aucune décision n'a été prise concernant d'éventuelles sanctions à l'encontre des élus qui refuseraient de voter contre la réforme des retraites.
Pour rappel, Bruno Retailleau patron des Sénateurs LR, indiquait dimanche dans le JDD qu'Aurélien Pradié devrait quitter son poste de vice-président exécutif du parti s'il ne votait pas en faveur de la réforme des retraites.
Soucieux de faire redescendre la pression, Olivier Marleix, président du groupe LR à l'Assemblée nationale, a assuré que cette réunion avait été un «beau moment d'unanimité».
