Dans la Matinale de CNEWS ce vendredi 10 février, Franck Riester, ministre chargé des Relations avec le Parlement, a reconnu que «certaines procédures judiciaires étaient trop longues».
C'est un des chantiers du gouvernement. Ce vendredi 10 février dans La Matinale de CNEWS, Franck Riester, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, a admis une longueur dans le traitement de «certaines procédures judiciaires».
Une problématique qui a ressurgi en raison notamment du report du jugement à octobre prochain d'un homme ayant été violent envers les forces de l'ordre lors d'une manifestation contre la réforme des retraites, le 19 janvier dernier.
Face à des délais jugés trop étirés dans le temps, Franck Riester a souhaité rappeler les «moyens considérables» investis «dans la justice» par le gouvernement.
Une accélération souhaitée par plusieurs membres du gouvernement
Franck Riester n'est pas le seul membre du gouvernement à reconnaître une longueur dans le traitement des procédures judiciaires. Ce jeudi 9 février sur CNEWS, Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, avait concédé que la France avait «besoin d'une justice qui juge vite», assurant que le gouvernement «se donnait les moyens pour renforcer la justice et réduire les délais».
Stanislas Guerini sur la justice française : «Quand on écoute les Français parler de justice, leur première réponse, c'est celle des délais. [...] On a besoin d’une justice qui juge vite», dans #LaMatinale pic.twitter.com/f6IgCiHkvP
— CNEWS (@CNEWS) February 9, 2023
Pour remédier à cette lenteur, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti avait dévoilé en janvier dernier un «plan d'action», issu des Etats généraux de la justice.
Une soixantaine de mesures, notamment destinées à accélérer les délais de procédures, avaient ainsi été dévoilées.
Le ministre de la Justice avait également annoncé une hausse significative du budget, passant de 9,6 à 11 milliards d’euros entre 2023 et 2027. Ce dernier avait déjà été augmenté sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron puisqu’il était passé de 7,6 à 9,6 milliards d’euros entre 2020 et 2023.