Le président de la République Emmanuel Macron va recevoir Nicolas Sarkozy et François Hollande au cours du mois de février à l’Élysée, a appris CNEWS confirmant une information de RTL. Le chef de l’État souhaiterait consulter ses prédécesseurs avant de relancer son idée de réforme des institutions.
Emmanuel Macron s’apprête à rencontrer ses deux prédécesseurs. En effet, le chef de l’État va recevoir Nicolas Sarkozy et François Hollande à l’Élysée au cours du mois de février, a appris le service politique de CNEWS, confirmant une information de RTL.
La teneur de ces entretiens devrait être la réforme des institutions voulue par l’actuel président de la République. Pour rappel, lors de son premier mandat, Emmanuel Macron avait fait part de son souhait de voir réduire le nombre de parlementaires ou encore limiter certains mandats dans le temps.
Très à jour sur le sujet des institutions, François Hollande devrait être reçu à l’Élysée le jeudi 2 février pour un déjeuner. Les rencontres entre les deux se font rares. En effet, ce n’est que la troisième fois qu’Emmanuel Macron et lui vont échanger. Leur dernier entretien remonte au 25 février 2022, lendemain du début du conflit en Ukraine.
L’ancien président socialiste avait ainsi conseillé à Emmanuel Macron «d’élever les sanctions financières» à l’égard de la Russie.
Un lien plus entretenu avec Nicolas Sarkozy
Bien que la date du déjeuner entre le président de la République et Nicolas Sarkozy ne soit pas encore connue, les échanges entre les deux hommes sont plus réguliers. Le 5 janvier dernier, ils s’étaient entretenus au lendemain de la présentation du projet de réforme des retraites de l’exécutif.
Lors de la campagne présidentielle de 2022, Nicolas Sarkozy avait officiellement soutenu Emmanuel Macron, au grand dam de Valérie Pécresse, candidate officielle des Républicains.
L’ancien président de la République avait même encouragé son parti à proposer un accord politique à Emmanuel Macron, estimant que les élus LR étaient «coincés entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon».
Si ces entretiens auront pour thème la réforme des institutions, l’agenda choisi peut sembler maladroit, alors que les mouvements de protestation contre la réforme des retraites se multiplient.
Le 16 janvier dernier, François Hollande estimait d’ailleurs au micro de France Inter que ce texte «n'était pas juste» et intervenait «au mauvais moment».