Invité de la Matinale de CNEWS ce jeudi 12 janvier, Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques, a commenté le risque de forte mobilisation contre la réforme des retraites.
L’ancien député de Paris a joué la carte de l’apaisement. Invité sur CNEWS ce jeudi, Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques, a réagi à la grande mobilisation attendue contre le projet de loi sur la réforme des retraites, présenté mardi par Elisabeth Borne.
«Je respecte toujours le droit de grève et la capacité de se mobiliser. Ce n’est pas une surprise, les organisations syndicales l’avaient annoncé. Elles avaient annoncé leur opposition au simple fait de reculer l’âge de la retraite», a assuré l’ancien membre du PS. En effet, l’ensemble des syndicats et des politiques de gauche ont appelé à rejoindre la première journée de grève prévue le jeudi 19 janvier.
Stanislas Guerini a expliqué que le chef d’Etat n’a pas pris les Français par surprise puisqu’il a annoncé cette mesure dans son programme pour la présidentielle. «Je crois que la responsabilité du gouvernement, c’est d’avancer dans la transparence car nous l’avons toujours indiqué depuis l’élection présidentielle. Emmanuel Macron a dit très clairement ce qu’il voulait faire», a rappelé l’ex-délégué général de La République en Marche.
Stanislas Guerini a enfin souligné l’importance de la concertation avec l’ensemble des acteurs concernés. «Il faut aussi avancer dans le dialogue. Pour préparer ce projet de loi, nous avons beaucoup dialogué. Le projet de loi que la Première ministre a présenté n’est pas le même que celui prévu il y a six mois. Le dialogue avec les organisations de fonctionnaires a aussi fait bouger les lignes», a-t-il affirmé.
Pour rappel, la Première ministre Elisabeth Borne a présenté mardi le plan du gouvernement concernant la réforme des retraites. Parmi les mesures principales : l’âge de départ fixé à 64 ans avec une durée de cotisation de 43 ans pour un taux plein, la fin des régimes spéciaux ou encore l’augmentation du minimum de pension de 100 euros par mois.