Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a annoncé, ce samedi, avoir rencontré une délégation kurde pour assurer son soutien au lendemain de l'attaque mortelle survenue dans le 10e arrondissement de Paris.
«La France est en deuil». Au lendemain de l'attaque mortelle dans le 10e arrondissement de Paris, le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti a rencontré, ce samedi, une délégation kurde pour lui témoigner de son soutien.
«J'ai tenu à rencontrer une délégation de la communauté kurde pour assurer de notre indéfectible soutien», a expliqué le ministre de la Justice qui a, dans un second temps, envoyé ses «pensées aux familles des victimes, à leurs proches».
Alors qu'une manifestation s'est déroulée place de la République à Paris, un peu plus tôt dans la journée, durant laquelle des affrontements ont eu lieu entre certains protestataires et les forces de l'ordre, Éric Dupond-Moretti a tenu à préciser la qualification de «crime raciste».
«J'ai tenu à rappeler la différence entre un crime raciste, par nature odieux, et un acte terroriste. La différence, c'est l'adhésion ou pas à une idéologie politique revendiquée».
Pour autant, le garde des Sceaux, dont la «mission est également d'être garant du droit», a rappelé Éric Dupond-Moretti, a précisé que le parquet national antiterroriste et le parquet de Paris «étaient en contact permanent et que la qualification des infractions ne relevait uniquement des compétences de l'autorité judiciaire».
«Cette qualification est donc susceptible de modification, au vu des éléments que l'enquête et l'instruction révèleront», a conclu le ministre de la Justice.