Alors que les températures sont en train de chuter, peut-on tout de même parler de «coup de froid» ou encore de «vague de froid» ?
Depuis ce week-end, les températures ont chuté dans l’Hexagone. De nombreux départements font face à des gelées et des températures très basses, qui pourraient avoir du mal à passer au-dessus la barre de 0 °C d'après Météo-France. Si en été on parle de vague de chaleur, de canicule ou encore de pic quand les températures sont extrêmement élevées, à l’inverse, en hiver, on qualifie le phénomène de vague de froid ou encore de coup de froid. Mais pour bien qualifier ces épisodes de froid, certains critères entrent en jeu.
Coup de froid
Même si ce phénomène reste moins important qu’une vague de froid, quand il survient, il est fortement conseillé de mettre des gants pour protéger ses doigts. Le coup de froid peut se produire entre les mois d’octobre et de mai. Il se caractérise par une brève période de froid, allant jusqu’à trois jours.
Durant cette période, le mercure se situe entre 2 et 4 °C en dessous des normales de saison. Cette baisse des températures peut ne concerner qu’une seule région ou s’étendre à une plus large partie de l’Hexagone.
Vague de froid
Pour Météo-France, la vague de froid est caractérisée «par sa persistance, son intensité et son étendue géographique».
Contrairement au coup de froid, la vague de froid se produit, en général, entre les mois de novembre et de mars. Elle doit absolument concerner plusieurs régions et une grande partie du territoire.
Concernant le délai du phénomène, la vague de froid doit s’étaler sur au moins trois jours consécutifs et, dans certains cas, elle peut même durer des semaines.
Pour qualifier le phénomène de «vague de froid», les instituts météorologiques se basent sur les températures qui, elles, doivent être très nettement inférieures aux normales saisonnières. «Pour qu'un épisode soit identifié à l'échelle nationale, il faut que la température moyenne nationale descende au moins une journée sous un certain seuil (-2 °C)», a expliqué Météo-France.
«Les périodes de grand froid sont propices à la survenue d'autres phénomènes météorologiques potentiellement dangereux, comme la neige et le verglas, qui peuvent affecter gravement la vie quotidienne en interrompant la circulation routière, ferroviaire ou le trafic aérien», a poursuivi l’institut météorologique.