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Marlène Schiappa sur l’Affaire Quatennens : «quelqu’un qui a commis des violences conjugales ne peut pas représenter la nation française à l’Assemblée»

Invitée de La Matinale de CNEWS ce jeudi 24 novembre, Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’Economie sociale et solidaire, est revenue sur le cas d'Adrien Quatennens, accusé de «violences physiques et morales» par son épouse.

Marlène Schiappa «n'envisage pas» d'écouter à nouveau Adrien Quatennens dans l'Hémicycle. Invitée sur le plateau de CNEWS ce 24 novembre, la secrétaire d'Etat à l'Economie sociale et solidaire a estimé que la question de l'exclusion du député du groupe LFI «se pose» après que son épouse, Céline Quatennens, a affirmé subir des «violences physiques et morales» de sa part depuis des années.

Faisant référence à la «structure de lutte contre les violences sexistes et sexuelles» actuellement en construction à Renaissance, Marlène Schiappa a souligné que l'un des enjeux était de poser «une doctrine claire pour savoir à partir de quand on est exclu».

«Faire de la prévention»

«Pour moi, quelqu'un qui a commis des violences conjugales n'est pas quelqu'un qui est désormais fondé ou apte à représenter la nation française à l'Assemblée nationale», a-t-elle ajouté.

La secrétaire d'Etat à l'Economie sociale et solidaire estime que la réaction de LFI face aux révélations de Céline Quatennens n'est pas la bonne. «Je tremble quand j'entends Clémentine Autain dire 'il faut que La France insoumise aille entendre la victime'. Je tremble quand j'entends Sandrine Rousseau dire 'c'est la première fois que la femme d'Adrien Quatennens prend la parole'. Une main courante, c'est la prise de parole la plus claire qui soit».

Marlène Schiappa défend, en comparaison, la structure imaginée par Renaissance et qui doit être composée de neuf personnes, dont des avocats. L'objectif est de «faire de la prévention, des actions de formation et apporter un soutien psychologique».

«Notre but est de ne pas nous substituer à la justice, a-t-elle souligné. La justice existe dans ce pays et je me félicite que désormais des femmes déposent des plaintes, des mains courantes, ce n'était pas toujours le cas précédemment».

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