Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a annoncé un renforcement des effectifs de police dans le 17e arrondissement de la capitale, après l'agression mortelle au couteau d'un adolescent vendredi 11 novembre.
Tout faire pour éviter une possible vengeance. A la suite de l'agression mortelle d'un jeune homme de 16 ans, impliqué dans une rixe dans le 17e arrondissement vendredi dernier, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a annoncé un renforcement de police.
Présence policière renforcée sur le terrain
Lors d'un point presse, il a justifié la décision d'augmenter la présence des forces de l'ordre sur le terrain, notamment sur les lieux du drame, pour «éviter un match retour», et donc une éventuelle réaction violente des amis et proches du jeune décédé des suites de ses blessures.
Sur Twitter, Laurent Nuñez a également réaffirmé, aux côtés des élus «[sa] mobilisation totale pour faire cesser cette violence qui conduit à des drames». «Tous les leviers doivent être actionnés pour la sécurité de tous», a-t-il lancé, plaidant pour «la détermination, la réactivité et la vigilance de tous les acteurs».
Un travail de longue date est effectué sur les phénomènes de bandes. Il faut le poursuivre et insister sur la détection en amont qui est fondamentale.
Détermination, réactivité et vigilance de tous les acteurs. https://t.co/Q6SUcfejPC— Laurent Nuñez (@NunezLaurent) November 12, 2022
Le préfet de police de Paris a, pour autant, reconnu un bilan positif en matière de lutte contre les phénomènes de bandes rivales, expliquant que le bilan du plan interministériel, lancé en juin 2021, témoignait d'une baisse de 13% des affrontements en 2022 au niveau national, passant d'environ 300 à 265. Rien que dans la capitale, près de 17 bandes seraient surveillées par une cellule dédiée, de la préfecture de police.
En outre, le maire du 17e Geoffroy Boulard a réclamé davantage de moyens pour son arrondissement, notamment «plus de prévention, de vidéoprotection et de présence policière». Des «demandes anciennes» selon lui, alors qu'il rappelle que les maires d'arrondissement n'ont pas la compétence de police.