Ce mercredi 9 novembre, le ministre de la Santé François Braun a déclenché le plan Orsan (Organisation de la réponse du système de santé en situations sanitaires exceptionnelles), face à la recrudescence des cas de bronchiolite.
L'exécutif prend les devants. Ce mercredi, le ministre de la Santé a déclenché le plan Orsan, (Organisation de la réponse du système de santé en situations sanitaires exceptionnelles), afin de gérer au mieux la tension hospitalière provoquée par l'actuelle épidémie de bronchiolite.
Plus tôt, les autorités sanitaires avaient en effet indiqué que cette maladie d'origine virale a continué à progresser ces derniers jours en France, avec des passages aux urgences et des hospitalisations à des niveaux inédits «depuis plus de dix ans».
Une meilleure prise en charge des patients
Le plan Orsan formalise une meilleure coordination régionale des dispositifs existants dans les trois secteurs sanitaires (secteurs ambulatoire, hospitalier et médico-social), que le «plan blanc», déclenché d'ordinaire en temps de crise.
Face à des niveaux d’hospitalisation sans précédent depuis 10 ans, engendrés par l’épidémie de bronchiolite, j’ai activé aujourd’hui le plan ORSAN. Nous renforçons les moyens de chaque région pour soutenir les soignants et assurer la prise en charge des enfants et des familles. pic.twitter.com/vYqqAIhWb0
— François Braun (@FrcsBraun) November 9, 2022
Cette organisation exceptionnelle a été mise en place en 2014, par le gouvernement, et vise à aider les ARS (agences régionales de santé) pour une meilleure prise en charge des patients.
Ouverture de lits supplémentaires
L'un des enjeux du plan Orsan déclenché est la possibilité de déployer du matériel supplémentaire.
Ainsi, si les prises en charge pour cause de bronchiolite continuent de se multiplier dans les prochains jours, alors, le personnel de l'hôpital qui n'est pas en service pourra être réquisitionné et des lits médicalisés seront ouverts.
Rappel d'anciens médecins si les effectifs manquent
En déclenchant le plan Orsan, les autorités peuvent aussi faire appel à des personnels qui ne sont plus en activité, afin de venir soulager les effectifs sous tension.
Si l'épidémie de bronchiolite continue de perdurer, et que le déploiement de nouveaux personnels ne permet plus de continuer à assurer les soins du quotidien hors épidémie, alors des médecins, soignants, infirmières, qui ne sont plus en activité pourront être appelés en renfort, dans les services hospitaliers.