Le parquet de Lyon a annoncé l’ouverture d’une enquête pour «provocation à la haine» après une manifestation de «l’ultra-droite» vendredi dernier en hommage à la petite Lola, tuée le 14 octobre.
Le rassemblement avait fait beaucoup parler de lui. Mardi, le parquet de Lyon a annoncé l’ouverture d’une enquête pour «provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion».
Cela fait suite à une manifestation de «l’ultra-droite » vendredi dernier en hommage à la jeune Lola, tuée à Paris le 14 octobre à Paris.
Une demande de dissolution
Pour rappel, la manifestation, qui s’était déroulée dans le centre de Lyon, avait rassemblé 100 à 150 personnes, selon la préfecture. Le maire de Lyon, Grégory Doucet, avait indiqué que ce rassemblement avait été revendiqué par un militant s’identifiant comme un cadre de «Remparts Lyon», structure héritière de «Génération identitaire».
Sur les réseaux sociaux, notamment sur le compte Twitter de «Remparts», il était possible d’apercevoir des personnes cagoulées crier «immigrés assassins», avec une banderole «Justice pour Lola, l’immigration tue».
En conséquence, le maire avait demandé la «dissolution immédiate» de «Remparts» au président Emmanuel Macron.
Je viens d'écrire au Président de la République pour lui faire part de ma volonté d’agir contre ceux qui incitent à la haine et lui demander une audience.
La coopération des élus locaux et nationaux doit être infaillible pour faire respecter les valeurs de notre République. pic.twitter.com/2qexmJE2vW— Grégory Doucet (@Gregorydoucet) October 24, 2022
A la suite de plusieurs manifestations, la famille de Lola avait demandé vendredi que «cesse instantanément, et soit retirée, toute utilisation du nom et de l’image de leur enfant à des fins politiques».