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Frédéric Veaux : tout savoir sur le directeur général de la police nationale, qui veut réformer la police judiciaire

Frédéric Veaux a participé à l‘arrestation d‘Yvan Colonna en 2003. [LUDOVIC MARIN / AFP / POOL]

A 66 ans, Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale, peine à assumer aux yeux de ses collègues le projet de réforme de police judiciaire prévu pour 2023.

Frédéric Veaux, 66 ans, est depuis le 3 février 2020 à la tête de la direction générale de la police nationale. Celui qui a été également préfet de Mayenne, de 2016 à 2019, doit mettre en place la réforme de la police judiciaire, particulièrement contestée par les agents. Un véritable défi pour celui qui est devenu policier il y a près de quarante ans.

Une expérience profonde dans la police

Frédéric Veaux connaît bien les rouages de la police. Sorti de l’école nationale supérieure de la police en 1984, il a débuté sa carrière en tant que chef du groupe criminel et des stupéfiants à Lille.

Il a également été chef de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), avant de rejoindre la direction des PJ d’Ajaccio et de Lille.

L’arrestation d’Yvan Colonna

S’il a quitté la police judiciaire d’Ajaccio, Frédéric Veaux n’a jamais réellement quitté l’île de Beauté. L’été 2003, il a même été appelé par le Raid pour participer à l’arrestation d’Yvan Colonna, accusé d’avoir tué le préfet de Corse, Claude Erignac.

Le 5 février 2018, Frédéric Veaux, alors préfet de Mayenne, a organisé une cérémonie d’hommage et dévoilé une plaque commémorative en la mémoire de Claude Erignac.

Une fonction difficile à assumer

Officier de la Légion d’honneur en 2012, et détenteur de la médaille d’honneur de la Police nationale, Frédéric Veaux traverse une période compliquée à la tête de la direction de la police nationale. Il doit en effet mettre en oeuvre la réforme de la police judiciaire portée par Gérald Darmanin, mais contestée par les agents.

La semaine dernière, en déplacement à Marseille, Frédéric Veaux n’a pas été bien accueilli dans la cité phocéenne. De nombreux fonctionnaires ont manifesté leur désaccord à la réforme, allant même jusqu’à lui faire «une haie de déshonneur».

Une contestation qui a eu pour effet immédiat le renvoi d'Eric Arella, le directeur de la PJ de Marseille.

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