Le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, reste à son poste auprès du président de la République Emmanuel Macron après sa mise en examen pour «prise illégale d'intérêts» dans l'enquête sur ses liens avec l'armateur MSC.
Le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, a été mis en examen en septembre à Paris pour prise illégale d'intérêts dans le cadre de l'information judiciaire visant ses liens familiaux et professionnels avec l'armateur MSC, a-t-on appris ce lundi 3 octobre.
Toutefois, le bras droit d'Emmanuel Macron, qui conteste avoir «commis tout délit», reste à son poste auprès du chef de l'État, a-t-on appris auprès de l'Elysée.
Le 23 septembre dernier, le numéro deux de l'Elysée a également été placé sous le statut plus favorable de témoin assisté pour trafic d'influence. Il ne fait l'objet d'aucune mesure de contrôle judiciaire, a précisé dans un communiqué le Procureur national financier Jean-François Bohnert.
«Cette mise en examen intervient dans le cadre d'une information judiciaire ouverte suite à une plainte avec constitution de partie civile déposée le 30 janvier 2020 par l'association Anticor devant le doyen des juges d'instruction du tribunal judiciaire de Paris», avait écrit le procureur national financier dans le communiqué publié un peu plus tôt dans la journée.
Sur Twitter, l’association a réagi après la mise en examen du secrétaire général de l’Élysée. «Anticor a déposé 3 plaintes puis s’est constituée partie civile suite au classement sans suites par le PNF. Cela démontre plus que jamais l’intérêt de l’action des associations contre la corruption», a-t-elle écrit.
Anticor se bat depuis 2018 pour que ce procès existe. L'association a déposé 3 plaintes puis s'est constituée partie civile suite au classement sans suites par le PNF. Cela démontre + que jamais l'intérêt de l'action des associations contre la corruption. #AnticorAgit https://t.co/r08KSsFPvZ
— Anticor (@anticor_org) October 3, 2022