Samedi, près d’un millier de personnes de sont réunies à Nantes pour dire «stop à l’insécurité». Un appel lancé qui fait suite aux derniers faits divers violents recensés dans la ville.
Des habitants mobilisés. Selon la préfecture, ils étaient 900 à défiler dans les rues de Nantes, ce samedi après-midi, pour lancer un appel à la maire PS de la métropole, Johanna Rolland, et dire «stop à l’insécurité», tout en scandant, «Johanna, bouge-toi».
Bien que ces derniers jours, la ville a fait état d’une augmentation d’actes de violence subits par des habitants, cette manifestation a pourtant été programmée bien avant les récents faits divers, par l’association Sécurité Nocturne Nantes (S2N). Un mouvement créé en 2019, par des travailleurs qui exercent de nuit.
Si le co-président de l’association, Guillaume, a déclaré auprès de l’AFP, «qu’il ne se passe pas un soir sans une agression», pour sa part Johanna Rolland a prévu de rencontrer mardi prochain, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
L’élue a indiqué dans un communiqué son intention de demander «une force mobile pérenne de 80 agents supplémentaires et une présence policière continue sur l’hyper centre-ville de 18 heures à 6 heures du matin».