Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lance ce jeudi 29 septembre une phase de consultation pour la répartition de 200 brigades de gendarmerie à travers le territoire. Elle prendra fin début janvier.
Gérald Darmanin se rend aujourd'hui dans le Cher pour lancer «la consultation pour l'ensemble du pays, département par département», qui doit décider de l'implantation des 200 brigades de gendarmerie supplémentaires prévue dans la loi d'orientation de la sécurité.
L'objectif de la consultation
Dans un entretien au groupe de presse Centre France, le ministre de l'Intérieur a expliqué que «chaque préfet, avec le patron de groupement de gendarmerie de son département, réunira les élus locaux pour leur présenter l'état des forces et faiblesses de la sécurité sur le territoire concerné».
«L'idée», a-t-il poursuivi, «est que les élus et notamment les maires, qui connaissent le terrain mieux que les fonctionnaires de la République, puissent réagir en exprimant leur accord ou leur désaccord sur le constat».
Quant aux locaux, le ministre explique que la création de ces brigades se fera «à moindre coût» en réinvestissant des bâtiments publics non utilisés. Il ajoute que «les élus qui le souhaitent pourront disposer de brigades itinérantes».
Quelle répartition ?
Gérald Darmanin précise qu'il s'agit de récréer 2 à 3 brigades de gendarmerie «par département en se concentrant sur les secteurs qui ont gagné de la population et sur ceux où les services publics ont déserté».
La phase de concertation s'étalera «jusque début janvier» puis l'Etat analysera les propositions en vue d'annoncer les implantations «d'ici à mars-avril 2023» afin que les «premières brigades soient prêtes dès l'été prochain».
La création de ces 200 brigades est prévue dans le projet d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur (LOPMI) qui doit être débattue en première lecture début octobre au Sénat.