Après le pont des Arts ou encore celui de l’Archevêché, c'est au tour de la passerelle Léopold-Sédar-Senghor – qui relie les Tuileries au port de Solférino – de se débarrasser de ses cadenas, et de faire peau neuve. A cette occasion, des nouvelles rambardes vitrées ont été installées.
«Adieu les cadenas, bonjour les nouvelles rambardes vitrées, en toute transparence», s'est félicité ce jeudi 22 septembre David Belliard, l'adjoint à la mairie de Paris chargé de la transformation de l'espace public, après le retrait des cadenas accrochés à la passerelle Léopold-Sédar-Senghor. Remerciant au passage l'agence d'architectes de Marc Mimram – créateur du pont en 1997 – «d'avoir réinventé» l'ouvrage.
Ce matin, avec @ArielWeilT,
on était sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor. Adieu les cadenas, bonjour les nouvelles rembardes vitrées, en toute transparence.
Merci à @AgenceMimram, créateur de cette passerelle, d'avoir réinventé ce magnifique ouvrage. pic.twitter.com/GPBz5myN8D— David Belliard (@David_Belliard) September 22, 2022
De fait, de grandes vitres ont remplacé «les garde-corps chargés de multiples cadenas qui menaçaient l’équilibre du pont», a fait savoir la mairie de Paris Centre, qui souligne que «la transparence» de ces nouvelles installations permet désormais «une vue imprenable sur la Seine».
«Après le pont de l’Archevêché et le pont des Arts – dont le sol sera bientôt refait à neuf – au tour de la passerelle Léopold-Sédar-Senghor de faire peau neuve avec des rambardes qui donnent une profondeur de champ inédite et magnifique grâce au travail de son architecte d’origine», a également salué le maire de Paris Centre Ariel Weil.
En 2016 déjà, 65 tonnes de cadenas avaient été récoltés – 45 sur celui des Arts et 20 sur le pont de l’Archevêché – en urgence, alors que les grilles de ces deux ponts avaient fini par plier sous le poids du métal.
En 2017, une vente aux enchères avait ensuite été organisée pour vendre des planches de cadenas, tandis que les autres métaux non récupérés avaient été fondus et recyclés. Les bénéfices avaient été reversés à des associations mobilisées dans l'accueil et l'accompagnement des réfugiés.