Soupçonné d’un emploi fictif comme assistant d’un député communiste entre 2009 et 2014, Fabien Roussel a été entendu en audition libre fin août par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre les infractions financières (OCLCIFF).
Plusieurs mois après les accusations d'emploi fictif, Fabien Roussel a dû rendre des comptes aux enquêteurs. La tête d’affiche du PCF a été auditionnée fin août par l’OCLCIFF dans le cadre d'une enquête lancée en mars dernier par le Parquet national financier (PNF) pour «détournement de fonds publics».
Selon un proche de l’ancien candidat à l’élection présidentielle, l’audition s’est «très bien passée». L’avocat de Fabien Roussel a assuré auprès de RTL que ce dernier «a répondu à toutes questions posées, et qu'il attendait sereinement les suites de la procédure». Le leader PCF, qui a créé la polémique ce week-end lors de la Fête de l’Humanité, est reparti libre à la suite de son audition.
En février dernier, une enquête de Mediapart pointait du doigt un supposé emploi fictif de Fabien Roussel à l’Assemblée nationale, entre 2009 et 2014, comme assistant du député PCF Jean-Jacques Candelier. Pour le défendre, ce dernier avait assuré que le candidat communiste à la présidentielle «travaillait sur les dossiers importants à l'Assemblée nationale» sans toutefois parvenir à fournir la moindre preuve.