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Philippe Ballard, porte-parole du RN sur la situation à Mayotte : «Les Mahorais vivent un véritable cauchemar migratoire»

Invité de la matinale de CNEWS, ce mardi 23 août, Philippe Ballard, porte-parole du Rassemblement national, a estimé que les Mahorais vivent actuellement un «véritable cauchemar migratoire».

En déplacement à Mayotte, Gérald Darmanin a annoncé vouloir ouvrir des «lieux de rééducation et de redressement» pour les mineurs délinquants encadrés par des militaires.

«Mais qui sont ces gamins de 9, 10, 11 ans ?», a réagi Philippe Ballard, porte-parole du Rassemblement national, ce mardi dans La Matinale de CNEWS. «On a dû lire les mêmes articles de presse, effectivement des policiers nous disent qu’ils ont face à eux des gamins armés de haches et de machettes. Ce sont dans la plupart des cas des gamins qui sont nés sur le territoire de Mayotte, mais dont la mère venait des Comores», a-t-il ajouté. 

«Les Mahorais vivent un véritable cauchemar migratoire. Plus de la moitié de la population à Mayotte est étrangère, les Mahorais sont minoritaires chez eux. Ce sont ces gamins livrés à eux-mêmes que l’on retrouve dans la rue. Ces gamins sont des délinquants et les délinquants, on les enferme», a insisté le cadre du RN.

Pour Philippe Ballard, il faut en finir avec le droit du sol. Pendant la dernière campagne présidentielle, c’était d’ailleurs une mesure du Rassemblement national : «Il faut enfermer, il faut faire en sorte que ces gamins soient empêchés de nuire. Il y a trois solutions, on arrête cette folie migratoire à Mayotte comme sur l’ensemble du territoire national, on expulse et puis on réforme le droit du sol».

Gérald Darmanin veut, lui aussi, réformer le droit du sol avec des pincettes. Mais pour Philippe Ballard, les propositions du ministre de l’Intérieur ne sont pas assez fortes.

«Il veut passer de trois mois à un an. Non, ce n’est pas la solution, que ce soit à Mayotte ou sur l’ensemble du territoire nationale, on passe au droit du sang et on arrête avec le droit du sol. C’est une pompe aspirante terrible. Ce qui se passe à Mayotte, pourrait très bien se passer sur le territoire national. Vous savez, en Seine-Saint-Denis, on ne sait même pas combien il y a d’habitants. Dans un rapport parlementaire datant de 2018 fait par deux députés, un LR et un LREM, ils sont incapables de savoir combien il y a d’habitants tellement il y a de clandestins. À Mayotte, c’est pire» a conclu Philippe Ballard.

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