Face à un été marqué par des incendies, notamment volontaires, Gérald Darmanin souhaite intensifier la traque des pyromanes. Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a ainsi promis «3.000 postes de gendarmes verts».
Gironde, Bretagne, Aveyron, Ardèche, ou encore Isère … Le nombre d’incendies et le nombre d’hectares brûlés cet été en France ont fait de 2022 une année record.
Alors qu’elles se concentraient sur les zones méditerranéennes, les flammes se sont propagées dans des écosystèmes plus au Nord. Outre les températures qui augmentent, 90% des incendies sont d’origine humaine. En effet si certains feux sont le résultat d’actes malveillants, d’autres sont attribués à de véritables pyromanes. Pour y remédier, Gérald Darmanin entend créer des postes de «gendarmes verts».
Améliorer le travail d’enquête
Les 3.000 postes de «gendarmes verts» souhaités par le ministre visent à améliorer le travail d’enquête judiciaire. «L’objectif est que, dans chaque brigade de gendarmerie, il y ait des gendarmes formés aux atteintes à l’écologie», a-t-il assuré dans un entretien accordé au JDD.
Alors que les forces de l'ordre ont «procédé à ce jour à 26 interpellations de pyromanes présumés», ces nouveaux postes viendront également «renforcer massivement les moyens de l’Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement (Oclaesp)», a annoncé Gérald Darmanin.
un projet présenté à la rentrée
Créé en 2004, ce service de police judiciaire de la gendarmerie a pour mission de lutter contre une multitude de trafics.
Si le travail des sapeurs-pompiers a été salué par le gouvernement, le projet de «gendarmes verts» sera présenté à la rentrée afin de renforcer le système de protection civile. En outre, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal a annoncé la création d’une cellule pour aider financièrement les particuliers et les entreprises victimes des incendies.