Au mardi 23 août, 3.421 cas confirmés de variole du singe ont été recensés en France, selon Santé publique France, alors que la campagne de vaccination commence à monter en puissance.
Une situation jugée sous contrôle. Dans un point de situation, l’agence sanitaire Santé publique France a rapporté que 3.421 personnes étaient actuellement contaminées par la variole du singe dans le pays.
Tous les cas recensés concernaient des adultes de sexe masculin, à l’exception de 39 femmes et 8 enfants. Concernant la répartition géographique des cas selon le lieu de résidence ou de signalement, l’Île-de-France reste largement en tête avec 2.110 malades recensés, suivie de l’Occitanie (277) et d’Auvergne-Rhône-Alpes (231).
Ce jeudi 25 août, l'OMS a indiqué avoir observé une réduction de 21% des nouveaux cas de variole du singe recensés la semaine dernière dans le monde, avec un début de ralentissement de l'épidémie en Europe.
Mais l'Organisation mondiale de la santé est loin de se réjouir de la situation, car elle constate une «transmission intense» de l'épidémie sur le continent américain.
«Au début de l'épidémie, la plupart des cas signalés se trouvaient en Europe, et une plus petite partie dans les Amériques. Cette situation s'est maintenant inversée, avec moins de 40% des cas signalés en Europe et 60% dans les Amériques», a affirmé le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse.
La vaccination accélère
«Le cap des 50.000 vaccinations» contre la variole du singe en France a été franchi lundi, a annoncé à Montpellier le ministre de la Santé François Braun, lors de la visite d'un des 188 centres de vaccination contre cette maladie le mardi 23 août.
«Hier (lundi 22 août : Ndlr), nous avons dépassé le cap des 50.000 vaccinations, ce qui fait de la France l'un des pays au monde où l'on vaccine le plus avec les Etats-Unis», a déclaré le ministre de la Santé et de la Prévention, ajoutant que la France était «aussi l'un des premiers à avoir mis en place la vaccination préventive et le seul à assurer cette vaccination de façon tout à fait gratuite».
«Nous avons énormément vacciné et nous pouvons encore vacciner : nos 188 centres de vaccination sont prêts, ont des vaccins, nous avons la capacité de vacciner, il y a des places de vaccination disponibles dans l'ensemble de ces centres», a poursuivi le ministre, en expliquant qu'il ne pouvait «accepter le terme de retard à l'allumage»: «Nous avons commencé extrêmement rapidement. (...) Le 4 juillet je suis arrivé, et dès le 10 nous commencions la vaccination».
Depuis le 11 juillet, la vaccination contre la variole du singe est proposée aux hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes et aux personnes trans déclarant des partenaires sexuels multiples. Mais aussi, aux travailleurs du sexe et aux professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle.