Plus de 9 Français sur 10 (91%) approuvent l’expulsion des imams étrangers tenant des discours anti-républicains, selon un sondage exclusif de l’institut CSA pour CNEWS dévoilé ce mercredi 3 août.
Vision rigoriste de l’Islam, discours antisémite et misogyne, proximité avec les Frères musulmans… L’imam Hassan Iquioussen doit être prochainement expulsé du territoire français en raison de ses idées et discours jugés incompatibles avec les valeurs de la République. Cette expulsion a été annoncée par Gérald Darmanin sur les réseaux sociaux la semaine dernière.
Une décision visiblement approuvée par les Français : 91% de la population estime qu’il faut expulser les prédicateurs de nationalité étrangère tenant des discours contraires aux valeurs républicaines françaises, selon un sondage exclusif de l'institut CSA pour CNEWS. Seuls 9% des sondés estiment que ce n’est pas une bonne idée.
Les moins favorables à ce type d’expulsions se trouvent être les plus jeunes : parmi les moins de 35 ans, 22% y sont opposés. Ils sont même 28% chez les 18-24 ans. A l’inverse, les plus de 65 ans sont presque unanimement favorables à l’expulsion des imams anti-républicains (98%).
Côté proximité politique, les partisans de la droite, de l’extrême droite et du centre sont les plus favorables à expulser hors de France les prédicateurs étrangers aux discours radicaux : 97% pour les proches de Renaissance (ex-LREM), 100% chez Les Républicains, 99% pour le Rassemblement nationale et 96% pour Reconquête.
A gauche, les proches d’Europe Ecologie – Les Verts sont 96% à vouloir expulser les imams étrangers radicaux, et ce taux atteint 92% chez les partisans du Parti socialiste. Ceux qui y sont le plus opposés sont les électeurs de la France insoumise, qui ne sont que 71% à être favorables à ces expulsions, et 29% à y être opposés.
Invité dans la matinale de CNEWS mardi, Manuel Bompard, député La France insoumise des Bouches-du-Rhône, a estimé que la décision de l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen ne devrait pas revenir au seul ministre de l’Intérieur, mais que «la solution doit être judiciaire».