Les présidents PS des départements de Gironde, des Landes et du Lot-et-Garonne ont réclamé ce jeudi 28 juillet l'organisation cet automne d'«états généraux du massif des Landes de Gascogne», après les incendies qui ont brûlé près de 21.000 hectares de forêt.
Pour ne plus revivre ces incendies dévastateurs. Dans un courrier adressé à la préfète de Gironde, les présidents des départements de Gironde, des Landes et du Lot-et-Garonne ont demandé l'organisation d'«états généraux du massif des Landes de Gascogne».
Jean-Luc Gleyze, président de la Gironde et du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) 33, Sophie Borderie, présidente du Lot-et-Garonne et du SDIS 47, et Xavier Fortinon, président des Landes, ont adressé un courrier en ce sens à Fabienne Buccio, préfète de la région Nouvelle-Aquitaine.
Tous estiment que «les deux terribles incendies qui balafrent désormais le littoral girondin (7000 hectares brûlés à La Teste-de-Buch, ndlr) et la forêt des Landes de Gascogne (20.800 hectares brûlés dans le secteur de Landiras)» génèrent des questions qu'il faudra «se poser collectivement», «une fois les cendres refroidies».
RENFORCER LES MOYENS AÉRIENS
Selon eux, il faut en retirer «un retour d’expérience qui soit profitable pour qu’à l’avenir, alors que le changement climatique est à l’œuvre, nous ne soyons plus confrontés à des feux d’une telle ampleur». «Nous devrons parler du rapport entre urbanisme et forêt, d’organisation de l’espace, des dessertes du massif, de son accessibilité, de replantation et d’entretien forestier, de vulnérabilité à d’autres risques comme les tempêtes», affirment-ils.
D'après eux, ce travail doit associer l’État, les trois départements, les SDIS, la région, les représentants des sylviculteurs, de la Défense des forêts contre les incendies, du Centre régional de la propriété forestière et du Parc naturel régional des Landes de Gascogne, ainsi que des scientifiques et des universitaires.
Peu après le début des deux deux incendies le 12 juillet, Jean-Luc Gleyze avait estimé que le massif des Landes de Gascogne, «plus grande forêt de résineux d'Europe», devait «être doté de moyens aériens de lutte» contre les incendies.
La présidente du Lot-et-Garonne et le maire d'Agen Jean Dionis ont proposé jeudi que l'aéroport de la ville accueille «un dispositif avancé de moyens aériens de sécurité civile».