Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est exprimé lors de la passation de pouvoir entre l’ancien préfet de police de Paris, Didier Lallement, et son successeur, Laurent Nuñez. Il a fait état de la lutte contre la délinquance et le crack dans la capitale.
Une demande de fermeté. Présent à la préfecture de police de Paris, pour la passation de pouvoir entre Didier Lallement et Laurent Nuñez ce jeudi 21 juillet, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a confié à ce dernier les missions qu’il attendait de lui.
La première «consistera avant tout, et de manière implacable, à lutter contre toutes les formes de délinquance, qui blessent tant de Parisiens, tant de Franciliens, tant de Français, tant de touristes». Il a ensuite pointé que cette délinquance touche désormais «les quartiers les plus préservés» de la capitale.
«Le gouvernement a pour mission de faire que les bons citoyens soient tranquilles et que les mauvais ne le soient pas», a poursuivi le ministre, en citant Georges Clemenceau. «Oui, monsieur le préfet de police, les mauvais citoyens, les délinquants, ne doivent plus connaitre aucun répit», a ajouté Gérald Darmanin, en demandant de réprimer «toute forme de criminalité».
Le fléau du crack également dans le viseur
Gérald Darmanin a aussi demandé à Laurent Nunez «d’éradiquer le phénomène du crack», véritable fléau à Paris, notamment dans la partie nord-est de la ville. Un problème «qui pourrit la vie des habitants», selon les mots du ministre.
Il a donné la charge au nouveau préfet de police de régler «d’ici un an (…) les graves problèmes sanitaires et sécuritaires que représente le crack». Pour cela, une collaboration entre la police judiciaire, l’Ofast (Office anti-stupéfiants), les collectivités locales, comme la mairie de Paris, et les services de l’Etat, en commençant par ceux de la Santé publique, sera exigée, a-t-il affirmé.