Frank Riester, ministre délégué aux Relations avec le Parlement, était l’invité de Florian Tardif lors de la Matinale de CNEWS, ce mercredi 20 juillet. Il est revenu sur la suppression de la redevance audiovisuelle.
Le ministre délégué aux Relations avec le Parlement, Franck Riester, a été interrogé sur la suppression de la redevance audiovisuelle, promesse d’Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de 2022. Cette suppression aurait lieu dans le cadre des mesures de soutien au pouvoir d’achat des ménages, selon un compte-rendu du Conseil des ministres publié en mai dernier.
La disparition de cette taxe devrait se faire cette année et «de manière pérenne» d’après ce même compte-rendu. Face à cette annonce, Franck Riester a assuré que «même si cette redevance est supprimée, nous ne créons pas en parallèle un nouvel impôt pour le financer». En effet, même si les Français payeront une taxe en moins, la question du financement de l’audiovisuel public se pose.
«On va puiser dans les ressources de l'etat»
La redevance de 138 euros rapporte actuellement un peu plus de 3 milliards d’euros net par an. Pour financer l’audiovisuel public, Franck Riester a expliqué : «On va puiser dans les ressources de l’Etat, peut-être en l’affectant spécifiquement à une ressource de l’Etat, dont, par exemple, la TVA». Cependant, rien n’est sûr pour le moment : «C'est le Parlement qui décidera, dans le cadre des discussions qui sont en cours».
Puiser dans la TVA pour financer l’audiovisuel public est une option pour le gouvernement, mais Franck Riester assure que la création d'une nouvelle taxe n'est pas au programme : «Que les choses soient très claires, oui on supprime la redevance, et oui on va utiliser de l’argent public pour financer l’audiovisuel public, mais on ne créé pas une nouvelle taxe pour compenser la suppression de la redevance».