Lieu emblématique du tournage de la saga Camping avec Franck Dubosc, le camping des Flots Bleus a été réduit en cendres par le terrible incendie qui frappe la Gironde depuis plusieurs jours. Le directeur du camping le plus célèbre de France a livré un émouvant témoignage ce mardi sur CNEWS.
Il ne reste plus rien du camping des Flots Bleus. Situé au cœur d’une forêt de pins près de la Dune du Pilat, le lieu qui avait accueilli les aventures de Patrick Chirac campé par Franck Dubosc a été ravagé par les flammes. Une épreuve pour Franck Couderc, directeur de l'établissement.
«Nous avons été autorisé hier matin à aller sur le camping pour retirer toutes denrées alimentaires que l’on pouvait donner au zoo et quand on est arrivé, on s’est aperçu qu’il y avait toute une colonne de pompiers et que le feu était à la porte du camping. Deux heures après on nous a dit que ça avait pris feu dans le camping», a-t-il témoigné sur CNEWS.
Une destruction rapide et soudaine qui ne réduit cependant pas à néant l’espoir d’une reconstruction : «On peut replanter, on peut planter des chênes, on peut reverdir tout ça et refaire un endroit magique comme il l'était», a ainsi estimé Franck Couderc, qui, malgré le choc, ne perd pas espoir de faire revivre ce lieu mythique.
«on est une famille déchirée»
Chaque année ce sont plus de 20.000 personnes qui viennent passer quelques jours aux Flots Bleus mais avec humour Franck Couderc a tenu à préciser : «Après il y a tout ceux qui passent prendre des photos et là on ne calcule pas parce qu’il y en a trop.»
Le film Camping a eu un succès phénoménal en France et a participé à l’essor du camping en France et offert une belle publicité aux Flots Bleus. Pour autant, pas question d'en faire étalage a expliqué Franck Couderc : «On avait enlevé l’enseigne et puis après on l’a remise parce que ça nous a été demandé par beaucoup de gens et donc après on n’en joue pas plus que ça».
Pour lui, «Le camping de la dune des Flots bleus, ce n’est pas un groupe, c’est une petite famille». Une famille de saisonniers qui se retrouvent chaque année depuis près de huit ans et qui travaillent en harmonie. «Nous on n’a pas perdu que notre lieu de travail mais plus que ça, c’est notre lieu de vie, c’est un lieu de cœur, c’est une entreprise familiale et donc c’est une famille déchirée» par la disparition du camping dans les flammes a-t-il conclu.