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Homme abattu par un policier à Grenoble : une cellule psychologique controversée

L’ancien maire de Grenoble, Alain Carignon, a dénoncé la mise en place d’une cellule de soutien psychologique mise en place par Eric Piolle, actuel édile de la ville, pour la famille d’un homme tué par la police jeudi dernier.

Une attention malvenue ? Alain Carignon, ancien ministre et maire de Grenoble, a dénoncé la mise en place par Eric Piolle, actuellement à la tête de la ville alpine, d’une cellule d’aide psychologique pour la famille d’un «délinquant» tué par un policier, jeudi dernier.

Le désormais conseiller municipal d’opposition a pointé que «jamais il (Eric Piolle) ne l’a fait pour les si nombreux Grenoblois victimes de cette délinquance». Et d’ajouter : «on est en droit de se demander pourquoi».

Interrogé sur CNEWS, il a cité le journal local Le Dauphiné Libéré comme source de cette information et a affirmé en être «choqué». «Grenoble est la première ville de France pour les agressions violentes et les vols à la tire pour 1.000 habitants», a-t-il poursuivi, «jamais pour une de ces personnes concernées par ces agressions, que ce soit une femme seule jetée à terre, le collier arraché (…), que ce soit ceux qui ne peuvent pas vivre la nuit dans les cités, à cause des rodéos, qui sont menacés, jamais il n’y a d’accompagnement d’aucune sorte», a-t-il dénoncé.

L'homme tué transportait un passager armé d'un fusil de type kalachnikov

L’élu d’opposition a poursuivi son raisonnement en dénonçant des personnes menacées par des «squatteurs d’extrême-gauche» ou «des responsables LR molestés et agressés», le tout «sans un mot de la municipalité et du maire». «Ca éclaire sur cette philosophie qui prévaut dans la gestion de la ville», a conclu Alain Carignon.

Pour rappel, cette polémique survient quelques jours après la mort d’un homme de 24 ans, connu de la justice pour des braquages à main armé, qui conduisait un scooter et dont le passager était muni d’une arme de type kalachnikov. L’individu armé aurait visé des policiers en patrouille, provoquant la riposte de l’un d’eux. La balle a finalement touché mortellement le conducteur.

Le passager a réussi à prendre la fuite et est toujours recherché. Sur les lieux, avec le scooter, l’arme de guerre, chargée, a été retrouvée, de même qu’un gilet pare-balles. Le Dauphiné Libéré indique d’ailleurs que la victime en était équipée.

La piste d’une préparation d’attaque terroriste a été écartée. Celle d’un règlement de comptes est avancée, pour expliquer l’équipement des deux individus au scooter. La famille de l’homme tué a annoncé qu’elle allait porter plainte.

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