Le député LFI des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard a indiqué que son collègue Eric Coquerel, qui a fait l’objet d’une plainte pour harcèlement sexuel, avait «toute légitimité à continuer son travail».
Manuel Bompard, député LFI des Bouches-du-Rhône, est revenu au micro d’Europe 1 sur l’accusation pour harcèlement sexuel dont fait l’objet Eric Coquerel. Pour rappel, ce lundi, la militante de gauche Sophie Tissier a porté plainte contre le député.
Le nouvel élu investi par la Nupes a tenu à dissocier l’affaire liée au nouveau président de la commission des Finances de l’Assemblée et celle de Damien Abad, accusé de viol.
«La logique politique qui consiste à vouloir mettre sur le même plan Damien Abad, qui est sous l'objet de trois accusations pour viol, et les accusations qui sont portées contre Eric Coquerel, c'est-à-dire d'une drague trop insistante il y a huit ans dans une boîte de nuit, est d'une mauvaise foi criante. Les faits ne sont pas de même nature», a-t-il insisté.
Manuel Bompard revient sur le principe de l'exemplarité en politique posé par Elisabeth Borne : "Elle pose un principe moral qu'elle n'applique pas elle-même. Elle ne renouvelle pas Damien Abad et dans le même temps renouvelle Chrysoula Zacharopoulou" face à @SoMabrouk #Europe1 pic.twitter.com/h7HbsXMB3R
— Europe 1 (@Europe1) July 5, 2022
Manuel Bompard s’attaque à Elisabeth Borne
Alors que l’opposition dénonce les accusations portées à l’encontre d’Eric Coquerel, Manuel Bompard a tenu à rappeler le manque «d’exemplarité» défendue par la Première ministre Elisabeth Borne et que, selon l’Insoumis, elle ne respecte pas.
«Elisabeth Borne met en place un principe moral qu’elle n’applique pas à son propre gouvernement», a-t-il estimé. De ce constat, Manuel Bompard en a tiré la conclusion qu’Eric Coquerel avait «toute la légitimité à continuer son travail à la commission des Finances».