Vendredi 1er juillet, sept hommes ont été déférés au parquet de Pointe-à-Pitre, suite aux pillages au Lamentin qui avaient eu lieu en novembre dernier, sur fond de crise sociale et sanitaire en Guadeloupe. Deux d'entre eux ont été condamnés.
Alors que huit suspects avaient été mis en garde à vue au cours de cette semaine, au final, sept hommes ont été déférés au parquet de Point-à-Pitre vendredi 1er juillet après les violences urbaines qui avaient eu lieu en Guadeloupe en novembre 2021.
Parmi ces huit personnes, cinq ont été interpellées par les forces de l'ordre et trois «extraits de leurs cellules» car ils étaient incarcérés entretemps pour d'autres affaires, a précisé Patrick Desjardins, procureur de la République à Point-à-Pitre, à l'Agence France Presse.
Ces sept hommes qui «tous ayant des casiers», ont finalement été déférés vendredi 1er juillet au parquet. Deux d'entre eux, «plutôt impliqués comme suiveurs et qui ont reconnu les faits», ont été condamnés à un an et six mois de prison ferme en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, puis incarcérés immédiatement.
Cinq autres suspects devaient comparaître devant le tribunal correctionnel, mais l'affaire a été renvoyée au 25 juillet. Trois d'entre eux étaient déjà incarcérés, un a été placé en détention provisoire jusqu'au procès et le cinquième a été placé sous contrôle judiciaire.
Une crise sociale qui avait eu lieu en 2021
Un petit centre commercial de la commune de Lamentin avait été attaqué avec une tractopelle dans la nuit du 20 au 21 novembre 2021, au tout début des manisfestations et émeutes urbaines qui étaient survenues en Guadeloupe. Le tout, en pleine contestation du passe sanitaire ainsi que de l'obligation vaccinales contre le Covid-19.
Lors de cette crise sociale, les violences avaient concerné une grande partie de l'archipel entre la fin 2021 et le début de l'année 2022, avec des pillages mais aussi des incendies de commerces.
Un local des douanes de Point-à-Pitre avait été attaqué, tout comme des casernes de gendarmeries. Des forces de l'ordre avaient également été prises pour cible et visées par des tirs. Des barrages avaient d'ailleurs été érigés sur les routes.