Invité dans la Matinale ce mercredi 29 juin, le ministre de l'Économie et des finances Bruno Le Maire est revenu sur la politique du «quoi qu'il en coûte» menée par l'exécutif pendant la crise du Covid-19 et sur la reprise actuelle de l'économie.
«Le quoi qu'il en coûte était justifié par l'effondrement de notre économie en 2020», a expliqué Bruno Le Maire qui a rappelé que «nous étions revenus à la normale, dans une logique de combat de l'inflation».
Si la France a atteint un pic d’inflation de 5%, le pays détiendrait le chiffre le plus bas de toute l’Europe selon le pensionnaire de Bercy. Les dépenses publiques devraient tout de même être maîtrisées pour aider au mieux les Français dans cette période.
Bruno Le Maire a ainsi annoncé la mise en place d’un bouclier loyers, afin de limiter leur augmentation de 3,5% pendant un an. Ce dispositif devrait intégrer le projet de loi sur le pouvoir d’achat. Les aides personnalisées au logement (APL) devraient elle aussi être revalorisées dès le 1er juillet.
Jusqu'à fin juin 2023, les loyers ne pourront pas augmenter de plus de 3,5%. Avec l'inflation, ils auraient pu augmenter de plus de 5%.
Ce bouclier loyer sera accompagné d'une revalorisation de 3,5% des APL.
Face à l'augmentation des prix, nous protégeons les Français.— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) June 27, 2022
Outre ces aides, le gouvernement s’en remettra à TotalEnergies pour le prix du carburant. Le ministre de l’Économie souhaiterait en effet que la remise carburant du géant pétrolier de 10 centimes par litre soit prolongée ou même augmentée.