Près de 500.000 personnes sont attendues dans les rues de Paris, ce samedi 25 juin, pour la nouvelle édition de la marche des Fiertés. Un événement très attendu par la communauté LGBT+, après deux ans de pandémie.
Après deux années de restrictions sanitaires, la marche des Fiertés est de retour. Près de 500.000 personnes sont attendues dans les rues de Paris pour cet événement emblématique.
Cette année, les participants défileront de la porte Dorée à la place de la République, sous le mot d'ordre «Nos corps, nos droits, vos gueules !».
Il s'agit notamment de protester contre la «banalisation» de la «parole LGBTQIphobe et surtout transphobe», souligne le collectif associatif Inter-LGBT, qui organise cette marche.
De nombreux artistes
La marche des Fiertés 2022 s'annonce «haute en couleur, avec défilés de chars et de musique», assure la Mairie de Paris sur son site. Petite nouveauté, les chars devront rouler exclusivement aux biocarburants, «afin de ne pas polluer».
La #MarcheDesFiertes LGBT+ de Paris et Île-de-France, c’est dans une semaine !
Ne manquez pas les informations pratiquent qui seront partagées sur nos réseaux sociaux !
On a hâte de vous retrouver samedi prochain !#NosCorpsNosDroitsVosGueules ! pic.twitter.com/GpUmfbsjbD— Inter-LGBT (@InterLGBT) June 18, 2022
Comme chaque année, la marche des Fiertés se terminera sur la place de la République où un Grand Podium accueillera plusieurs artistes pour un concert géant et gratuit à partir de 17 h. Musique, Dj sets, vidéos, Drag Shows... Jusqu'à 22h30 se succèderont notamment Bilal Hassani, Sônge, Jennifer Cardini ou encore Gang Bambi. L'événement sera présenté par Marie Labory, Cookie Kunty et Jonas Ben Ahmed.
Plusieurs marches en france
Depuis le début des années 1990, plusieurs marches des Fiertés ont lieu dans les principales grandes villes du pays. Pour la première fois cette année, des marches ont été organisées dans de petites villes comme Châlons-en-Champagne, Carcassonne ou Périgueux, ainsi que dans des départements ruraux, tels que la Lozère et l'Oise.
PLUS DE SOUTIEN souhaité
«Aujourd'hui, la notion de genre est très attaquée, notamment lorsqu'elle est déployée en milieu scolaire», a dénoncé Matthieu Gatipon, l'un des porte-paroles, lors d'une conférence de presse, jeudi 23 juin. «La rhétorique de l'extrême droite est que les associations procèderaient à du lavage de cerveau envers les jeunes. Et le résultat de ce discours nourri de transphobie, c'est qu'on a 89 députés du RN», a-t-il ajouté.
«Des centres LGBT se font attaquer, des personnes LGBT se font agresser tous les jours. On aimerait un peu plus de soutien du gouvernement, qui se dit notre allié mais ne fait pas grand-chose», a ajouté de son côté, Elisa Koubi, co-présidente du collectif.